OM : De Zerbi encense ses leaders et donne sa version du dossier Brassier !
Par la rédaction du Phocéen
Publié le 30/11/2024 à 13:56
Roberto De Zerbi parle de ses individualités, de ses leaders, mais aussi des progrès que doivent accomplir certains, comme Jonathan Rowe ou Lilian Brassier.
Est-ce que vous attendez des éléments les plus expérimentés un apport quotidien d'encadrement, et le font-ils ?
Roberto De Zerbi : "Ils le font très bien. Je suis très fier de mes joueurs d'expérience : Hojbjerg, Rabiot, Kondogbia, Maupay, Rulli, Rongier, qui est revenu sur le terrain. Balerdi également, même s'il n'est pas très âgé. Je suis très heureux de ces joueurs-là. Eux aussi ont des responsabilités. Au niveau comportement et au niveau humain dans l'équipe, ils font vraiment un super boulot, et les autres doivent les suivre. Avoir ce genre de joueurs dans l'équipe, c'est avoir des exemples. Et ceux qui ne sont pas encore au niveau mentalement, au niveau de l'attitude, au niveau du caractère, doivent suivre ces exemples positifs. Et ce sont vraiment des exemples très positifs."
Pouvez-vous nous parler du leadership de Pierre-Emile Hojbjerg, sur et en dehors du terrain ?
R.D.Z. : "Je le vois très proche de moi au niveau du caractère, de sa façon de comprendre le leadership. Rabiot est pareil au niveau de la passion et de son amour pour le football. Mais Hojbjerg, au niveau du caractère, me ressemble davantage. Footballistiquement, c'est un joueur, tout le monde le voit, mais son importance est aussi au quotidien : sur le terrain, dans ce qu'il fait avec ses coéquipiers, pour le club, avec moi également, avec le staff. On a vraiment beaucoup de chance d'avoir ce joueur."
Vous n'aviez pas retenu Lilian Brassier à Lens. Comment va-t-il ? Peut-on déjà se poser la question de son avenir à l'OM ?
R.D.Z. : "Il y a quelques jours, il n'était pas très bien, je ne l'ai pas vu à 100 %, donc j'ai préféré le laisser s'entraîner plutôt que de le prendre avec moi en match et le laisser sur le banc. C'est un joueur très fort, même moi j'ai voulu le recruter. Sur les potentialités du joueur dans ce club, je n'ai aucun doute. Mais c'est un des joueurs qui doit s'adapter, s'habituer au Vélodrome, et au plus vite, comme tous. Mais on est tous très satisfaits de Lilian."
Que manque-t-il à Jonathan Rowe pour s'imposer durablement à l'Olympique de Marseille ?
R.D.Z. : "Un peu d'expérience, un peu d'adaptabilité. Il vient d'une culture footballistique complètement différente. Il a 21 ans, c'est un garçon intelligent, il comprend tout de suite ce qu'est l'environnement populaire. Changer de pays à 21 ans, de façon aussi immédiate, ce n'est pas facile. Mais c'est un joueur avec un potentiel énorme, un joueur que j'ai voulu avoir au club, et on a confiance en lui également."
Mason Greenwood peut-il émerger comme un leader technique de votre attaque ?
R.D.Z. : "Pour moi, Mason est déjà un leader technique. Maintenant, je voudrais qu'il soit un leader à 100 % sur tous les aspects, comme Rabiot, Hojbjerg, Kondogbia, ou encore Maupay, qui est un autre exemple à suivre. Je pense qu'il fait vraiment une bonne saison. Il a effectivement des bas, mais dans l'ensemble, c'est très bien. On est contents de lui. Il pourrait en faire plus, bien sûr, et on essaie de le pousser à faire plus que ce qu'il fait déjà. Il ne faut pas qu'il se contente de 8 ou 9 buts. Il a un potentiel de top player."
On a l'impression que vous avez trouvé votre milieu de terrain avec le trio Hojbjerg, Rongier et Rabiot. Est-ce le cas ?
R.D.Z. : "Tu veux savoir si Rongier va jouer ? Il va jouer. Je ne sais pas si on a trouvé la configuration juste. Je sais que cette équipe peut jouer à trois derrière ou à quatre. Brassier va mieux, Cornélius reviendra bientôt. Ce sont des solutions supplémentaires pour rejouer à trois derrière ou avec deux centraux. On verra au fil de la saison. Rongier a des caractéristiques différentes des autres milieux, par rapport à Hojbjerg, à Rabiot, à Koné, à Nadir, qui a très bien joué à Lens, ou encore à Kondogbia, qui est très impliqué. C'est un joueur important, Rongier. C'est quelque part le géomètre, celui qui maintient l'ordre sur le terrain. Mais Rongier sortait de huit mois de blessure, donc il lui fallait un peu de temps pour revenir au niveau physique et au rythme. Je m'en souviens quand j'ai joué ici l'année dernière avec Brighton, j'adorais ce joueur !"