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Mandanda : "Le groupe n'est pas solidaire"
InterviewPublié le 04/04 à 01:13

Mandanda : "Le groupe n'est pas solidaire"

C'est un capitaine olympien Steve Mandanda réaliste qui a répondu aux questions après la rencontre. Et il ne mâche pas ses mots...

C'est un capitaine olympien Steve Mandanda réaliste qui a répondu aux questions après la rencontre. Et il ne mâche pas ses mots...

Steve, quel est votre sentiment après ce match ?

Steve Mandanda : "Il n'y a pas grand-chose à dire. On est tombé sur meilleur que nous, il n'y a rien d'autre à dire. On a fait un beau parcours en Champions League, mais ce soir on tombe sur meilleurs. Il n'y a pas de regret à avoir. On a essayé, on s'est procuré quelques situations, mais malheureusement on ne les a pas concrétisées. Eux ont été beaucoup plus réalistes que nous et ça donne un score assez large sur les deux rencontres."

C'est la réalité de la C1 ?

S.M. : "Il y a une équipe en face qui est bâtie pour gagner des compétitions. Nous on a fait le maximum sur cette compétition. On est arrivé à notre maximum aujourd'hui, tout simplement."

Un quart de finale, c'est déjà bien ?

S.M. : "Je suis un compétiteur et je ne peux pas voir les choses de cette manière. Maintenant c'est vrai qu'on a fait un beau parcours. Mais on espérait faire beaucoup mieux. La réalité c'est que le Bayern de Munich est meilleur que l'Olympique de Marseille."

Les matchs à venir sont capitaux ?

S.M. : "C'est ce qu'il nous reste à jouer. Ce sont les matchs les plus importants, notamment les deux prochains puis la finale de coupe. Si on veut sauver notre saison entre guillemets, ça passe par une bonne semaine."

En tant que capitaine, quelles sont les solutions ?

S.M.:  "Si on en avait, ça serait peut-être plus simple. Il n'y a pas d'explications, je ne sais pas ce qu'il a mal fonctionné depuis le match de Brest..."

On dirait que le groupe n'arrivera plus à réagir...

S.M. : "C'est la réalité. Aujourd'hui j'ai une impression bizarre que cette fin de saison va être très longue et très difficile. On sent un groupe un peu abattu. Ça va être compliqué."

Il y a des tensions entre vous ?"

S.M.: "Entre les joueurs, non. Mais on ne sent pas forcément un groupe solidaire."

Dans ce contexte-là, comment appréhender le match de Paris ?

S.M.:  "Après, c'est Paris, sur un match on est peut-être capable de faire quelque chose. On connait l'importance de ce clasico. Mais ce n'est pas sur ce match de Paris que je suis inquiet, mais plutôt sur la fin du championnat."