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Mandanda : "Je vais me faire l'avocat du diable, mais..."
InterviewPublié le 16/09 à 00:08

Mandanda : "Je vais me faire l'avocat du diable, mais..."

La réaction du capitaine de l'OM Steve Mandanda après la victoire à Monaco (3-4). Le gardien olympien ne veut pas s'enflammer.

Quelle analyse fais-tu de ce match ?

Steve Mandanda : "C'était un match assez particulier, car on maitrisait complètement la partie. On avait une bonne possession, on arrivait à se créer de bonnes situations, notamment sur les côtés. Après, il nous manquait la dernière ou l'avant-dernière passe. Monaco nous a contrés, avec un pénalty, je pense, assez généreux. On s'est fait piéger par ces attaques rapides, mais on a fait preuve de caractère, on n'a pas baissé les bras et on est revenu au score. On a même mené 4-2, puis il y a eu ce relâchement, et derrière on se fait peur. Pour les téléspectateurs ou pour vous, c'était un match assez plaisant, mais... pour nous aussi (rires), vu qu'on gagne. On prend trois buts, mais on va retenir la victoire ce soir."

Et tes deux parades décisives en fin de match qui étaient extraordinaires !

S.M. : "Ha oui ? Il faut que je les revoie alors."

Après Nantes tu disais que ça allait être une saison compliquée : tu as changé d'avis ?

S.M. : "Ca va être compliqué, regardez le match de ce soir. C'est dur, toutes nos victoires sont compliquées. On est accroché jusqu'au bout. Même en menant 4-2, ils reviennent et on cravache jusqu'à la fin. Il y a des situations dangereuses. Je pense toujours la même chose, maintenant, quand on gagne, on y fait un peu moins attention. Mais il va falloir rectifier pas mal de choses, parce qu'aujourd'hui on a concédé pas mal de buts et beaucoup d'occasions. Mais bon, certains disent qu'en football le plus important c'est de marquer un but de plus que l'adversaire, ce soir c'est ce qu'il s'est passé, et c'est ce qu'on va retenir."

Dix points sur quinze, une place quasiment sur le podium : vous vous montrez ?

S.M. : "C'est bien, mais encore une fois je vais me faire l'avocat du diable. À la fin des deux premières journées, tout le monde nous enterrait et tout le monde nous tuait. Aujourd'hui on est bien. Il ne faut pas s'enflammer, rester la tête sur les épaules et continuer à travailler, car la saison va être longue et difficile."