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"L'OM ne voulait pas déstabiliser Nantes pour Rongier"
InterviewPublié le 11/09 à 10:45

"L'OM ne voulait pas déstabiliser Nantes pour Rongier"

La version de Mohamed Bouhafsi sur le transfert de Valentin Rongier.

Journaliste RMC Sport, Mohamed Bouhafsi fait le buzz avec son interview d'André Villas-Boas. Mais le présentateur de Breaking Foot est aussi connu pour son activité sur le mercato. Quelques jours après le transfert de Valentin Rongier et ses multiples rebondissements, il nous livre son point de vue sur le dossier :

"Valentin Rongier, je le connais depuis longtemps, et c'est un enfant bien élevé, bien éduqué. Il en reste dans le football. Je savais depuis plusieurs semaines qu'il voulait rejoindre l'OM j'en avais discuté avec lui. Il ne s'en était pas caché après Nantes-OM. L'OM n'avait pas voulu faire d'offre à Nantes avant cette rencontre pour ne pas le déstabiliser. Et du côté de l'OM, Luiz Gustavo n'a signifié son envie de partir avec une offre concrète que dans les dernières semaines. Je comprends la colère de certains supporters marseillais qui trouvent que ça a pris du temps, mais les discussions entre les deux clubs ont été compliquées. L'OM a dû faire un effort, Nantes aussi, on oublie de le signaler. Au moment où j'apprends que c'est mort, dans la soirée du 2 septembre, Rongier a déjà son avion retour programmé au lendemain 17h30. Mais les négociations étaient rompues. Le lendemain matin, les négociations ont repris vers 11 heures parce que l'OM avait vraiment envie de boucler ce dossier et qu'il y avait cette possibilité de joker. C'est un enchaînement de mauvaises situations pour toutes les parties qui a conduit à ce timing un peu fou. C'est Luiz Gustavo qui veut soudain rejoindre Fenerbahçe, c'est le calendrier qui place un Nantes-OM à la deuxième journée, car sans ce match les négociations auraient gagné quelques jours, l'OM ne voulant pas être accusé de déstabiliser le club adverse dans les jours qui précèdent, et puis il y a eu des egos importants entre le président de l'OM et celui de Nantes. Le lendemain, j'étais à Marseille pour faire Villas-Boas et j'ai donc pu faire la première interview de Rongier, ça s'est bien goupillé. Pour moi le gros danger, c'était de le voir retourner à Nantes et ne plus montrer son vrai visage à cause d'une lassitude".