Germain : "En première mi-temps, j'ai eu un peu de mal"
Valère Germain évoque sa situation et la victoire de l'OM contre Bordeaux (3-1).
Quand as-tu appris que tu allais jouer ?
V.G. : "Je l'ai appris ce matin. Pour ma part, ça faisait un moment que je n'avais pas joué. Il y avait peut-être pas un manque de rythme, car j'ai fait quelques entrées en jeu, mais en première mi-temps, j'ai eu un peu de mal. En deuxième mi-temps, comme l'équipe j'ai été beaucoup mieux dans l'intensité et le pressing, et ça a payé."
Ce n'est pas facile de se remettre dans le bain ?
V.G. : "Ça faisait deux mois, ce n'est jamais facile de redémarrer. Mais on demande que ça. Il a fallu un peu de temps pour se remettre dedans."
Qu'est-ce qui a fait la différence ?
V.G. : "En première mi-temps, ça a été compliqué. On ne pressait pas bien, on ne jouait pas très bien. On est revenu avec un meilleur état d'esprit en début de seconde période. On a exercé un gros pressing. Ils ont eu du mal à sortir, à l'image de ce deuxième but, c'est ce qui a fait la différence."
Sur le deuxième but, le pressing est incroyable...
V.G. : "On a vu en première mi-temps qu'ils essayaient de ressortir court. Sur cette action, avec Valentin, on est parti très fort au pressing. Ça a permis à Morgan de récupérer et de placer une très belle frappe."
Six points d'avance, ça commence à sentir bon...
V.G. : "Oui, oui, enfin, pour l'instant ça sent bon. On ne s'enflamme pas dans le vestiaire, on n'est qu'à la moitié du championnat. Il reste encore beaucoup de matchs. On est contents d'être là, on savoure, mais il y a encore beaucoup de travail."
C'est une victoire au mental ?
V.G. : "Ouais, ça montre qu'on est dans le vrai avec un bon état d'esprit. A la mi-temps, on s'est dit qu'il fallait faire beaucoup mieux et qu'il fallait continuer la série. Ca s'est vu à la manière dont on est rentrés en seconde période. Ca se voyait qu'on avait à coeur de renverser la situation."
Tout le monde, même les remplaçants, a un bon état d'esprit...
V.G. : "Ouais, on a tous envie d'être sur le terrain, mais il n'y a que onze places. On voit depuis quelques matchs qu'à chaque fois les remplaçants qui entrent aident l'équipe. Ca montre qu'il y a un bel état d'esprit. Le coach a su insuffler ça aussi. Tout le monde est derrière le groupe et a confiance en chacun. C'est de bon augure pour la suite, mais on ne va pas s'enflammer et continuer à travailler."