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Un OM-Salzbourg qui n'a plus à rien voir
Autour de l'OMPublié le 26/04 à 12:00

Un OM-Salzbourg qui n'a plus à rien voir

Il y a sept mois, l'OM et Salzbourg avaient disputé sans le savoir une répétition générale de cette demi-finale. C'était lors de la phase de groupes pour le match aller, et si l'on ne sait pas ce que nous réserve le choc de ce jeudi soir, on peut d'ores et déjà affirmer que le spectacle sera radicalement différent. Pourquoi ? Évidemment parce que l'enjeu n'est plus tout à fait le même. Il y a quelques années, Paris avait battu le Barça en poule, mais s'était fait sortir une fois les quarts venus. Là aussi, les deux équipes ont évolué, à commencer par l'OM.

Evra était encore là

Si, aujourd'hui, les hommes de Rudi Garcia n'en finissent plus de nous faire rêver, on ne peut pas dire que c'était le cas en septembre dernier. L'heure était encore aux ajustements, et l'équipe type ne ressemblait pas vraiment à ce qu'elle est aujourd'hui. En défense, Pat Evra semait le doute dans le couloir gauche, Rolando comptait encore une majorité de détracteurs, et Bouna Sarr faisait ses débuts à un poste de latéral droit qu'il découvrait. Au milieu, Bouba Kamara découvrait le haut niveau aux côtés de Luiz Gustavo et Maxime Lopez occupait péniblement le poste de numéro 10. Cet OM expérimental s'était incliné 1-0 dans un match sans relief en espérant faire mieux au retour, dans l'espoir de décrocher une qualification qui ne faisait pas rêver grand monde. Un sésame finalement décrochée en décembre dans un Vel' quasi désert grâce à un 0-0 vite oublié. Là encore, Garcia avait dû composer, avec notamment les débuts de Sakai à gauche.

Salzbourg claque à l'extérieur

Côté autrichien, les interrogations étaient bien moins nombreuses, et l'équipe alignée par Marco Rose ressemblait plus à ce qu'elle sera ce soir. À l'époque, le RB Salzbourg n'était pas encore entré dans sa phase de montée en puissance et se contentait de dérouler la feuille de route tactique employée dans un faible championnat à 10 équipes qu'ils dominent de la tête et des épaules. Depuis, cette équipe de 23 ans de moyenne d'âge a considérablement haussé le tir en venant à bout de la Real Sociedad, de Dortmund et de la Lazio. Le tout avec une statistique marquante : lors de ces trois tours, Salzbourg a toujours inscrit deux buts à l'extérieur, ce qui donne une idée des capacités de nuisance des Dabbur, Hwang et Berisha. À l'OM, inutile de rappeler la montée en puissance des hommes de Garcia. En l'absence de Sakai, plus personne ne doute du niveau de Sarr. Même chose pour Lopez, monstrueux au tour précédent face à Leipzig. De son côté, Payet s'est mis en mode Champions League, avant de passer au stade World Cup. Enfin, Mitroglou a enfin fait taire ses détracteurs au point de déloger Valère Germain aux avant-postes. Vous l'avez compris, l'histoire n'est plus du tout la même, et l'affluence du Vel' non plus !