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PSG-OM : le scénario rêvé et le scénario cauchemar
Autour de l'OMPublié le 27/10 à 13:00

PSG-OM : le scénario rêvé et le scénario cauchemar

Le Phocéen a imaginé deux scénarios pour le Classique PSG-OM. Attention : ceci est une fiction !

Le scénario rêvé

Fidèle à sa philosophie de jeu, André Villas-Boas aligne pour ce PSG-OM un 4-3-3 pour ne pas faire que subir face à des Parisiens surpris par la volonté de l'OM de jouer. D'entrée de match, les Olympiens gagnent aussi les duels : Alvaro, bien présent, met un tampon dans les règles à Mbappé qui sent qu'il ne va pas passer une bonne soirée. Au milieu, Strootman rend fou Verratti dans un combat de tchatche qui fera sortir du match le petit Italien. En attaque, Benedetto court de partout et agresse par son pressing le placide Thiago Silva. Comme il pleut des cordes sur la pelouse du Parc (oui on a regardé la météo), Di Maria, dans une tentative de dribble sur Sakai, glisse sévèrement et se blesse à la cheville. L'Argentin doit sortir et céder sa place au bout de vingt minutes de jeu. Coup dur pour le PSG qui domine, mais de manière stérile. L'OM fait mieux que résister et petit à petit, le milieu prend confiance avec notamment un Rongier qui donne le tempo en s'appuyant sur Payet dont la capacité à garder le ballon fait du bien. Peu avant la mi-temps, le numéro 10 de l'OM obtient un coup-franc excentré, il le tire dans la boite, Germain dévie au premier poteau avec sa spéciale de la tête, Navas repousse dans les pieds de Pipa Benedetto qui avait suivi l'action et envoie un missile au fond des filets (0-1, 44e). L'OM réalise une mi-temps parfaite et mène à la pause devant un public parisien grognon devant la prestation des joueurs de Tuchel.

Mais au retour des vestiaires, les Olympiens sont durement mis sous pression. Le PSG pousse pour égaliser rapidement, mais la chance sourit à l'OM sur un tir puissant de Mbappé renvoyé par le poteau. Puis Kamara sauve sur la ligne une tête d'Icardi. Jusqu'ici discret, Monsieur Bastien entre en scène en accordant un penalty aux Parisiens sur une main peu évidente de Bouna Sarr. Mbappé se précipite pour le tirer, mais face à Mandanda qui a bien étudié son coéquipier en Equipe de France, voit sa tentative repoussée par Il fenomeno. Tous les Olympiens se précipitent sur le gardien olympien qui les exhorte à rester dans la partie. Galvanisés, les joueurs de Villas-Boas prennent le dessus sur un collectif parisien qui se délite au fil du match. Agacé par la tournure des évènements, Marquinhos craque et met une claque à Radonjic qui venait d'entrer à la place de Payet. Le Brésilien est expulsé. En supériorité numérique, l'OM se fait quelques frayeurs, notamment à cause de l'entrée de Cavani, mais tient sa victoire et s'en va même marquer le but du 0-2 sur un centre de Sanson dévié dans ses propres filets par Kimpembé (0-2, 74e). C'en est trop pour Mbappé qui réclame à sortir et s'attire les foudres de son entraineur Tomas Tuchel. Le Parc des Princes qui s'est déjà bien vidé réserve une grosse bronca au coup de sifflet final. On entend les Olympiens crier de joie sur le terrain. Villas-Boas affiche un grand sourire et un lance un malicieux : "J'y ai toujours cru !".

Le scénario cauchemar

Le coup était risqué, mais André Villas-Boas se devait de le tenter. Victime d'une fracture (sans déplacement) il y a un peu plus d'un mois, Alvaro Gonzalez a repris l'entraînement avec le groupe et le staff médical olympien le juge apte à jouer. Titulaire indiscutable avant sa blessure, l'Espagnol est un homme de base de la défense olympienne, et le coach l'estime incontournable face au trio Mbappé - Icardi - Di Maria. Il est donc installé au sein d'une défense à cinq aux côtés de Kamara et Caleta-Car. L'idée est bonne, car Alvaro musèle totalement la défense parisienne durant une demi-heure. Mais à la 36e minute, catastrophe : sur un tacle les deux pieds décollés, Verratti s'essuie la semelle sur Alvaro. La douleur est trop forte et l'espagnol ne se relèvera pas. Le petit italien s'en sort avec un simple jaune de la part de M. Bastien, et AVB le remplace par Lucas Perrin. Sur l'action qui suit, Di Maria lance Mbappé dans le dos du jeune Marseillais et vient crucifier Mandanda de près (1-0, 39e). A la mi-temps, le PSG mène contre le cours du jeu.

Au retour des vestiaires, Villas-Boas tente le pari de lancer Nemanja Radonjic à la place d'un Germain transparent. Bingo ! Sur une ouverture de Rongier, le Serbe dépose Bernat et Kimpembe et sert Benedetto au premier poteau. L'Argentin se jette et devance Silva. L'OM égalise dans un Parc des Princes chauffé à blanc par des supporters olympiens en fusion qui ont trouvé le moyen de contourner l'interdiction préfectorale (1-1, 51e). Les Olympiens ont des ailes et manquent de passer devant avec un coup franc de Payet en lucarne, détourné du bout des gants par l'immense Navas (60e). Mais un coup du sort va faire basculer la rencontre. Sur un corner en faveur de l'OM, Caleta-Car est tiré par le maillot par Kimpembe. Les images sont formelles, mais M. Bastien ne demande même pas l'assistance de la VAR. Les Marseillais sont furieux et un attroupement se crée dans la surface parisienne. Dans la confusion, on voit Icardi s'écrouler au sol en se tenant le visage. Cette fois-ci, l'arbitre fait appel à la vidéo et on s'aperçoit que Benedetto repousse son compatriote de la main. On ne peut même pas parler d'un coup, mais M. Bastien renvoie Pipa au vestiaire sous les applaudissements d'un Parc des Princes reconnaissant. Des Marseillais réduits à 10 qui vont résister de manière héroïque jusqu'aux arrêts de jeu. Mais, à la 93e minute, Edinson Cavani qui vient d'entrer profite d'une passe en retrait mal ajustée de Perrin pour dribbler Mandanda à l'entrée de la surface. Phénoménal jusque-là, le portier olympien n'a pas d'autre choix que de crocheter l'Uruguayen du bout des doigts. El Matador s'écroule et transforme lui-même le penalty sifflé par M. Bastien après plusieurs minutes de confusion dues à un craquage de fumis dans le kop parisien (2-1, 97e). L'histoire se répète, le cauchemar aussi...