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PSG-Barça : jouissif à plus d'un titre
Autour de l'OMPublié le 16/04 à 10:04

PSG-Barça : jouissif à plus d'un titre

C'est presque devenu un rituel. Depuis trois saisons, le PSG se fait sortir des quarts de finale de la Ligue des champions. Après un but de Pedro au Camp Nou en 2013, une réalisation de Demba Ba dans les dix dernières minutes à Stamford Bridge contre Chelsea l'an dernier, l'aventure parisienne sur la piste aux étoiles s'arrête cette fois-ci dès le match aller, avec une défaite 3-1 rédhibitoire à domicile. Comme image marquante, le double petit pont de Luis Suarez sur David Luiz restera probablement dans les mémoires. Ce mercredi soir, dans les places fortes de Marseille où l'on regarde le match en public, Bar du Marché à Notre-Dame du Mont ou au Red Lion à la Vieille Chapelle, ce fut l'explosion au moment de la deuxième réalisation de l'attaquant uruguayen. Le Barça étant sous contrat avec l'équipementier concurrent, la boutique de l'OM ne mettra pas en vitrine les survêtements Blaugrana, comme c'était le cas avec les Blues l'an dernier. Mais les fans parisiens l'auront quand même mauvaise. Les supporters de l'OM ne peuvent-ils donc vibrer uniquement par procuration ? Non, c'est plus que ça. Une victoire de Barcelone sur Paris, c'est une victoire satisfaisante à plus d'un titre. 

- Parce que, sans même revenir à la Coupe des Clubs Champions glanée par l'OM en 1993, Paris avec son budget illimité depuis trois ans ne fait pas mieux que Didier Deschamps en 2012, arrivé au même stade dans une saison où il devait également gérer bien d'autres problèmes.

- Parce qu'une victoire de Barcelone, c'est aussi une victoire du jeu. Et d'entendre les analystes expliquer qu'il fallait aller chercher haut cette équipe, ça renvoit forcément à la formation de l'OM qui le fait systématiquement.

- Parce que l'OM n'est pas totalement écarté par le PSG en Ligue 1. Avec une défaite aussi marquante, les Parisiens peuvent être totalement démoralisés et finir la saison en roue libre. Aux olympiens d'être aux aguets pour en profiter.

- Parce qu'il y a une justice. David Luiz, entré en jeu dix jours seulement après avoir subi un claquage à la cuisse, n'a pas pu sortir un match correct.

- Parce que l'attitude des Parisiens, si arrogants en Ligue 1 notamment envers les arbitres, n'était soudainement plus la même. Peut-être parce que les trois principaux instigateurs de ce climat, Ibrahimovic, Thiago Motta et Verratti, étaient en tribunes. Là encore, la justice... 

- Parce que les supporters du PSG évoqueront toujours ces trois absences pour expliquer leur défaite. Mais ont-ils seulement mentionné une seule fois qu'ils avaient gagné l'OM au Vélodrome alors qu'Imbula et N'Koulou n'étaient pas alignés ?

- Parce qu'il est impossible d'oublier que Luis Suarez aurait pu être un joueur de l'OM. Après le titre de champion en 2010, Deschamps voulait signer un grand attaquant. Si Luis Fabiano du FC Séville était son option prioritaire, l'attaquant de l'Ajax était dans la short-list. La direction avait finalement écarté ces pistes, jugées trop onéreuses, pour finalement changer totalement de stratégie en fin de mercato...

- Parce que Martin Montoya, que Marcelo Bielsa voulait attirer à l'OM en début de saison dans le couloir droit, a fait un bon match. Preuve que l'entraîneur de l'OM a l'oeil.

- Parce qu'il faut arrêter avec cette théorie qui veut qu'il faut supporter des clubs français pour préserver l'indice UEFA. Avec des clubs qui laissent l'Europa League à Guingamp, la France ne rattrapera jamais l'Allemagne, l'Espagne ou l'Angleterre, même avec une finale Paris-Monaco. Et pour ce qui est des nations derrière, c'est bon, l'écart est creusé.

- Parce qu'on savait bien qu'Edison Cavani était une arnaque.

- Parce qu'aujourd'hui, Taye Taïwo fête ses 30 ans. Et comme Romain Alessandrini le soulignait en conférence de presse, le Nigérian et le PSG, ce sont de bons souvenirs.

- Parce que Barcelone, avec l'importance de ses supporters, les socios, dans les décisions prises dans le club, fera toujours rêver.