Pourquoi l'OM nous manque !
L'OM nous manque et on ne peut rien y faire.
Le 13 novembre dernier, l'OM nous offrait une très belle émotion en arrachant la victoire grâce à un but de la tête de Sead Kolasinac dans un Louis II acquis à la cause olympienne rugissant de plaisir. Depuis, l'OM nous manque. Vivement le 29 décembre.
Alors oui, le football, notre passion, ne nous a pas totalement abandonnés, mais ce n'est pas vraiment ça. N'échangerait-on pas un match amical contre la Real Socieded filmé de loin par une seule caméra contre un Japon-Croatie ? Oui, tous les jours. Alors évidemment, il y a le Talk Show du Phocéen, la Talk Academy et le Mondial au Café pour nous rappeler à notre amour inconditionnel pour le maillot blanc. Mais, il n'y a pas tout le reste. Les déambulations dans Marseille pour se rendre au Vélodrome, les chants à l'unisson, les explosions de joie sur les buts de nos joueurs, les coups de colère, aussi. Qu'elle est loin la sensation de bonheur total ressentie ce fameux 13 novembre à la 98e minute. Qu'elle est loin aussi, l'immense déception du but encaissé à la dernière seconde contre Tottenham. Au mois de juin, on a pris l'habitude de te laisser un peu de côté, mais on ne t'oublie jamais bien longtemps, tant le mercato va bon train avec les premières rumeurs et tant tout le monde se demande à quoi pourra ressembler ton fameux premier onze de départ.
Un mois sans rien. Pas de mercato, pas de match amical. Juste deux ou trois nouvelles par-ci par-là. Comme si notre amour de toujours nous obligeait à subir un break forcé dans une relation certes tumultueuse, mais viscérale. Cette entité qui pèse plus lourd que sa propre ville, ce monstre excessif, cette part de nous-mêmes... Mais heureusement, on sait que tu reviendras, notre club chéri. Nous rechanterons à ta gloire, nous ferons de ton retour à la compétition, dans trois semaines, un événement national. Et si à cette occasion tu pouvais te rappeler que tu es notre plus grand pourvoyeur de joie, ce ne serait que mieux. Finalement, n'a-t-elle pas du bon cette Coupe du Monde en fin d'année ? N'est-elle pas là pour nous rappeler à quel point on t'aime ? A très vite, tu nous manques.