OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille
Pipa / Alvaro : la grinta contagieuse !
Autour de l'OMPublié le 02/09 à 15:30

Pipa / Alvaro : la grinta contagieuse !

Les deux recrues de l'été ont remis l'OM à l'endroit depuis deux matches. Et ce n'est pas fini !

Nuit de dimanche à lundi, 2h du matin. Endormi depuis peu, l'auteur de ces lignes reçoit un message Whatsapp venu d'Argentine. À l'autre bout de la connexion, Juan Simon, ancien directeur sportif de Boca Juniors : "Alors, j'avais raison pour Pipa, non ?". Sûr que l'ancien international argentin de Monaco avait vu juste, lui qui confiait il y a pile un mois que la polémique sur le prix de Dario Benedetto n'avait pas lieu d'être : "Si j'étais encore le directeur sportif de Boca, je ne l'aurais pas laissé partir pour moins que ça. L'OM fait une très bonne affaire avec Pipa, sans aucun doute". Un avis qui tranchait avec ceux qui s'interrogeaient (de bonne foi) sur les 16 M€ dépensés sur un presque trentenaire, souvent blessé de surcroit. Quelques semaines plus tard, des témoignages venus d'Espagne - toujours de bonne foi - exprimaient des doutes sur le réel apport d'un Alvaro Gonzalez pour la défense olympienne. La qualité de ses prestations avec Villareal et sa propension à prendre des cartons rouges laissaient songeur. Là aussi, en deux matches, l'Espagnol a mis tout le monde d'accord. Tout compte fait, on se dit que ce mercato n'a pas été si nul, et que l'arrivée de Valentin Rongier à l'OM peut l'élever encore d'un cran.

L'Argentin ressemble au portrait-robot de celui que le Vélodrome attend depuis des lustres

Mais, revenons à Pipa, deux buts en deux titularisations, et tellement plus que ça. Belle gueule, tatoué comme il se doit, grinta contagieuse... le natif de Berazategui a prouvé en deux matches à quel point les grands clubs européens n'ont pas su flairer le bon coup. Il a fallu un coach portugais fan de Boca Juniors pour réparer l'erreur. Avec sa tête toujours haute, sa souplesse de hanches, son pressing saignant, sa frappe de vicelard et sa capacité à être toujours là où il faut, l'Argentin ressemble au portrait-robot de celui que le Vélodrome attend depuis des lustres. En plus d'embellir la photo d'équipe, il éclaire le jeu par ses décrochages et ses passes dans la course. Décidément, AVB a beaucoup de goût. Obrigado Senhor !

En deux matches lui aussi, Alvaro a retapé la branlante baraque de la défense olympienne

On adore AVB, mais il serait injuste de ne pas remercier aussi Zubi, lui qui a tellement reçu ces dernières semaines (de bonne foi aussi, décidément). Alors que tout le monde se focalisait sur l'attaquant, le Basque a ramené dans ses filets un certain Alvaro Gonzalez, 29 ans lui aussi, obscur défenseur central d'un Villarreal qui a failli descendre en D2 et qui n'en voulait plus. Rien que ça ! De quoi préparer les scuds en direction du DS de l'OM. Finalement, les missiles attendront un peu. En deux matches lui aussi, Alvaro a retapé la branlante baraque de la défense olympienne. Du dur, du solide, pour un prix défiant toute concurrence. Il n'y a pas eu de quoi se réjouir souvent lors des derniers mercatos, alors pour une fois, on ne se privera pas.