OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille
OM : la porte est vraiment fermée pour les anciens ?
Autour de l'OMPublié le 04/08 à 01:00

OM : la porte est vraiment fermée pour les anciens ?

Les anciens. Un débat qui ne cesse de revenir sur la table, notamment à la suite d'interview d'anciens olympiens. Mais est-ce réaliste ?

Les anciens ont-ils leur place à l'OM ? Outre l'ambassadeur Basile Boli et Jacques "Pancho" Abardonado qui occupe des fonctions d'adjoint au centre de formation, les anciens de l'OM ne sont pas légion au club. Mais est-ce rédhibitoire ? Et si ce n'est pas le cas, à quel poste les intégrer ?

Papin rejoint Olmeta

Quand les anciens sortent du bois, ça fait toujours du bruit. Jean-Pierre Papin s'est exprimé à ce sujet dans Le Parisien : "En France, on laisse souvent les anciens de côté. C'est dommage, car c'est un gage de son passé, de la réussite d'un club. On peut faire passer un message aux jeunes". Des propos qui rejoignent ceux de Pascal Olmeta, invité du Talk Show il y a quelques semaines : "A un moment donné, s'il faut revenir prendre le club on est là. Il n'y a rien de plus important, 85% du club ça doit être ceux qui connaissent le football, qui ont écrit une page, qui savent de quoi parler, l'ambiance, le ressenti, remettre en place les gens qu'il faut quand il faut. Quand on se dit joueur de l'OM et qu'on a la chance de faire partie de ce grand club, on doit être au haut niveau chaque année".


Sur le même sujet : le Talk Show avec Pascal Olmeta


L'organigramme est complet

Mais alors, où intégrer les anciens ? Le poste de head of football était convoité, justement par quelques anciens à l'image de Fabrizio Ravanelli, mais il est revenu à Pablo Longoria. A ce poste, quelques ex-Marseillais auraient été crédibles. On pense notamment à Rudi Völler, qui occupe le poste de directeur sportif avec succès depuis des années au Bayer Leverkusen, ou encore à Klaus Allofs qui a occupé ce rôle par le passé au Werder de Brême et à Wolfsbourg. On peut aussi penser à Eric Roy (ex-directeur sportif de Nice, Lens, Watford), Lorik Cana (qui veut rester dans le football, et qui est pisté par Lausanne pour devenir directeur sportif) ou encore Daniel Van Buyten (conseiller du président au Standard, puis agent). Mais ce poste est pris. Même chose évidemment pour la fonction d'entraîneur, où André Villas-Boas est la pièce maîtresse du projet actuel. Gabriel Heinze (entraîneur Velez Sarsfield) attendra. Sabri Lamouchi (entraîneur Nottingham Forest) est lui moins crédible pour le moment, malgré un parcours intéressant à ce poste. On peut aussi garder un oeil sur Laurent Battles (entraîneur de Troyes) pour un futur lointain, sans parler bien sûr de Christophe Galtier ou Laurent Blanc.

Plus compliqué pour certains...

André Villas-Boas et Pablo Longoria évolueront chacun avec des hommes de confiance. Difficile donc d'imaginer AVB choisir Jean-Pierre Papin pour entraîner ses attaquants ou Manuel Amoros pour intégrer son staff. Difficile aussi d'imaginer Pablo Longoria faire appel aux légendes Carlos Mozer (parcours de dirigeant au Brésil, entraîneur en D3 portugaise) ou Eric Di Méco (manager de l'OM en 2000, puis consultant) pour l'aider dans ses fonctions. Un garçon comme Bolo Zenden (entraîneur adjoint au PSV) peut être intéressant dans le futur. Reste le centre de formation, qui se cherche par exemple un nouveau responsable de la cellule de recrutement. Quelques anciens Phocéens officient chez les jeunes dans d'autres clubs, comme Manuel Dos Santos à Monaco ou Toifilou Maoulida à Nîmes. Enfin, Habib Beye (consultant qui a envie de coacher), Mickaël Pagis ou Renato Civelli sont des noms qu'il ferait plaisir de revoir un jour à l'OM. Mais pour tout le monde, les portes du club semblent fermées et les fonctions briguées occupées.