OM 3-1 Nantes : les marseillais se sont facilités la vie
L'OM a retrouvé des couleurs hier en battant Nantes (3-1).
L'Olympique de Marseille s'est donc rassuré hier contre Nantes, avec une victoire 3-1 et une maîtrise des événements enfin retrouvée. Un "retour à la normale" avec des performances individuelles et collectives enfin montées d'un cran, mais aussi une nouveauté qui laisse penser à des lendemains qui chantent en Ligue 1 : la montée en puissance de Michaël Cuisance et des co-équipiers qui se mettent au diapason.
Cuisance a musclé et fluidifié le jeu de l'OM
Un joueur ne fait pas tout, mais il peut être un catalyseur pour son équipe. A ce titre, si celui qui appartient toujours au Bayern de Munich (club champion d'Europe en ayant battu le PSG 1-0, pour rappel) n'est pas le seul garçon à avoir marqué les esprits hier, il est bon de constater qu'un peu de nouveauté de fait pas de mal. Passes vers l'avant, courses offensives, impact au milieu : Cuisance a musclé le jeu de l'OM dans tous les sens du terme. Conséquences directes, un jeu plus fluide, des appels enfin servis, et une équipe autour de lui qui se facilite la vie et retrouve son football. Valentin Rongier, par exemple, a tenu la baraque (et même plus) avec son compère Boubakar Kamara. Florian Thauvin, sur son aile, a ainsi pu combiner plus qu'à l'accoutumée. Un mieux général, pour une prestation enfin aboutie.
Nantes fragile ou pas, il faut savoir se féliciter de gagner ces matchs-là avec la manière
Evidemment, les Marseillais n'ont pas battu une formation en or massif, mais entendons-nous bien : en Ligue 1, il n'existe que peu d'équipes frissons et de cadors. De ce fait, il serait contre-productif de se plaindre de savoir gagner ces matchs qui se ressemblent, la majorité du temps en championnat hormis les chocs face aux concurrents direct, tous un petit peu. Allez donc demander aux buteurs du soir, Thauvin, Payet ou Benedetto s'ils crachent dans la soupe en se disant qu'ils n'ont scoré "que" contre un FC Nantes fragile. Pour rappel, l'OM s'est montré à la hauteur contre Paris ou Lyon et ce qu'il manquait, c'était plutôt de savoir marquer son territoire face aux plus "petits". Cela n'efface rien, cela n'excuse rien, car le parcours en C1 nous reste tous en travers de la gorge, mais nul doute que les supporters marseillais préfèrent passer leur dimanche avec le sentiment du devoir accompli plutôt que d'avoir à subir une énième gueule de bois ou un autre match ennuyeux en mémoire. Et nul doute que les joueurs aussi.