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Nice-OM : ça chauffe entre Aulas et un élu marseillais
Autour de l'OMPublié le 09/09 à 16:24

Nice-OM : ça chauffe entre Aulas et un élu marseillais

L'adjoint aux sports de la ville de Marseille, Sébastien Jibrayel, et Jean-Michel Aulas ont eu un échange au sujet de la décision de la Commission de Discipline.

Ce matin, sur Twitter, la mairie de Marseille a réagi suite aux décisions de la Commission de Discipline consécutives à l'affaire du match arrêté entre Nice et l'OM. L'adjoint aux sports de la ville de Marseille, Sébastien Jibrayel, a exprimé sa déception : "Je prends acte de la décision prise par la LFP même si je m'attendais à mieux pour l'OM. Nos joueurs sont blessés, le terrain est envahi, les conditions sécuritaires ne sont pas réunies... et malgré cela on doit rejouer le match. Ah j'oubliais, nous ne sommes pas l'OL".

Ce à quoi Jean-Michel Aulas, toujours très actif sur le réseau social a répondu : "Merci de ne pas nous utiliser comme contre-feu, cela ne vous honore pas en tant qu’élu de la République". Et Sébastien Jibrayel de préciser sa pensée quelques minutes plus tard : "Soyons clair, je n'ai rien contre l'OL, il y a juste une jurisprudence de 2017 lors de Bastia-Lyon, je m'attendais donc à une décision différente de la part de la LFP pour l'OM. Le débat est clos".

En 2017, après que l'arbitre du match ait sifflé la mi-temps alors que le score était de 0-0, les supporters bastiais étaient entrés sur le terrain, un peu à la façon niçoise, et le match n'avait pas repris. Lyon avait obtenu une victoire sur tapis vert. Anthony Lopes avait notamment été pris à partie par les supporters corses.

En 2016, alors que Lyon était mené au score, un pétard avait explosé à proximité d'Anthony Lopes alors que les Grenats menaient 1-0. Le match a été rejoué à huis clos et Metz sanctionné de deux points. Une sanction qui ressemble à celle prise hier soir par la Commission, bien qu'il n'y avait alors pas eu envahissement du terrain.

 

Lors de Nice-OM, il y a eu l'envahissement du terrain comme à Bastia, mais aussi l'atteinte physique d'un joueur par un jet de projectile comme à Metz. D'où l'incompréhension d'une grande partie de responsables marseillais. Sans parler des sanctions sportives à l'encontre d'Alvaro et Dimitri Payet.