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Le jour où... il tomba amoureux de l'OM
Autour de l'OMPublié le 21/04 à 12:37

Le jour où... il tomba amoureux de l'OM

Votre meilleur souvenir de l'OM sur Le Phocéen.

On poursuit la rubrique "Le jour où..." qui met à l'honneur vos meilleurs souvenirs en tant que supporter de l'OM. Nous en publierons un chaque jour sur Le Phocéen. Ce mardi, DyingSlow nous raconte comment il est tombé amoureux de l'OM un soir de mai 93.

Finale OM-Milan 93

"Mon meilleur souvenir de l'OM c'est, aussi mon premier et quel souvenir. J'étais encore au Liban pour passer mon bac français (ma mère étant libanaise et le Liban, un des seuls pays arabes où on pouvait passer son bac français, d'une académie française) mes amis de l'époque m'avaient invité à regarder un match de foot chez l'un d'eux. Je ne le savais pas encore, mais c'était la finale de la C1 en ce jour du 26 mai 1993. Comme mes amis, on était tous pour le grand Milan qui jouait contre une équipe inconnue dans nos contrées. Je ne sais pas ce qui m'a pris ce jour là, mais je me suis mis petit à petit à avoir de la sympathie pour ces hommes en bleu et blanc qui se battaient comme des fous pour chaque ballon. Et avant même la fin de la première demi-heure j'étais tombé en amour avec cette équipe. Et je me rappelle encore l'incompréhension, même les railleries de mes amis lorsque je leur ai dit que je supportais désormais Marseille (ne sachant pas encore qu'on appelle l'OM). Je commençais même à dire "on" ,"on" joue bien, et "on" a nos chances et que ce n'était pas grave si "on" perdait. Et puis vint le coup de tête énorme, magique, divin, de Boli et j'ai crié comme un malade... "Mon" équipe venait de marquer et quelques horribles et longues minutes après "on" avait gagné, et mes larmes de joie avaient coulé pour cette équipe, que je ne connaissais pas et qui depuis ce jour incroyable est rentrée dans mon ADN. Cette équipe que je suis encore même avec le décalage horaire ici au Québec, même au travail (en cachette) et que j'espère transmettre cet amour à mon fils de 2 ans et demi. Il a déjà sa poupée Payet, il a déjà des vêtements, des sandales OM, il reconnaît mes 2 tatouages OM qu'il pointe en disant "Allez l'OM"."


Les précédents récits :
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