L'OM peut-il croire encore en Radonjic ?

Nemanja Radonjic connait une première saison à l'OM très compliquée, avec aucun but inscrit et seulement une passe décisive, à Limassol, sur le but de Dimitri Payet. A-t-il vraiment le potentiel attendu ?

Premier point, pour tous ceux qui avancent l'argument selon lequel il n'a presque pas joué, ce n'est pas vraiment vrai. Il a participé à 22 des 44 matchs joués cette saison, pour un temps de jeu certes faible, mais toutefois deux fois supérieur à celui de Clinton Njie (907 minutes contre 477 pour le Camerounais). Le journaliste de l'Equipe, Mathieu Grégoire, ne lui trouve que peu de circonstances atténuantes, comme il l'expliquait sur le plateau du Talk Show du Phocéen : "Radonjic, il a quand même eu suffisamment de temps pour se montrer. Ce que je lui accorderais, c'est qu'il rentre à chaque fois dans des systèmes un peu différents, on sent que ce n'est pas très travaillé à l'entraînement".

Fabrice Celeschi, consultant pour Le Phocéen, attend beaucoup plus de lui : "Normalement, un gars comme ça, qui arrive de nulle part et qui a beaucoup de crédit, il doit avoir culot. Je ne vois pas ce culot, il ne tente rien. Je le vois toujours faire la même chose, il déborde un peu et il se fait contrer et il a l'ait content de lui, parce que ça a amené un corner ou une touche. Je voudrais un gars qui bouffe le ballon, que les autres engueulent parce qu'il ne lâche pas le ballon. Mais il ne fait pas ça". A son arrivée, Radonjic suscitait beaucoup d'attentes. Alors faut-il encore lui accorder du crédit ou le considérer, déjà, comme un flop du mercato ?