Ex-OM, Amoros : "En 1991, Papin devait tirer le premier, mais..."
Manu Amoros a passé 5 saisons sous le maillot Olympien et était l'invité du salon des Légendes du Phocéen ce jeudi que vous pouvez retrouver en vidéo. Morceaux choisis.
Ses débuts à Monaco
"J’ai commencé, en 1980, à intégrer l’effectif professionnel. En 1981, j’étais beaucoup plus avec les pros, je rentrais dans la rotation de l’équipe. J’ai commencé à être titulaire pendant la saison 1981-1982 où on a été champion de France. C’est d’ailleurs paradoxal car je faisais l’armée cette année-là. J’ai même joué le championnat du monde militaire au Qatar."
Ses débuts en Bleu
"J’étais déjà dans le groupe en 1981, ce qui était déjà exceptionnel pour moi. Je ne faisais pas parti du 11 titulaire, ni sur le banc mais j’étais déjà heureux. J’ai joué mon premier match en bleu face à l’Italie en 1982, je ne devais pas jouer ce match, Maxime Bossis était blessé, je lui ai donc prit sa place."
1986, Amoros est élu deuxième meilleur joueur du monde derrière Maradona
"J’ai été élu meilleur latéral de la coupe du monde en 1986, j’étais encore jeune à cette époque, j’avais 24 ans. Pour un latéral c’était exceptionnel."
L’agression de Schumacher sur Batiston
"Pour moi ce n’est pas un traumatisme, j’étais jeune encore, je savais que j’avais encore toute une carrière devant moi. Le plus compliqué à vivre était de voir les anciens comme Marius Trésor en pleurs, pour eux, c’était leur dernière compétition internationale."
1989, Amoros est la priorité de Bernard Tapie et signe à l’OM
"J’étais encore sous contrat avec Monaco, Wenger était l’entraineur. J’aimais bien Arsène, mais nous n’avions pas une très bonne relation. Wenger voulait que je parte, j’ai eu une proposition de l’OM, je suis donc parti. L’OM a toujours été un club à part, notamment grâce à l’engouement populaire incroyable. Ce qui m’a le plus marqué, c’est la différence entre Monaco et Marseille. A Monaco, la motivation tu te la créée seul. A Marseille, ce sont les supporters qui la créent."
1991, le penalty raté à Bari
"En 1991, Papin devait tirer en premier, mais il ne voulait pas, du coup j’y suis allé. J’ai tiré et je l’ai raté. Les gens oublient que j’ai été élu meilleur joueur du match, lorsque je revisionne ce match, je me demande comment nous l’avons perdu. Les joueurs de Belgrade devaient être plus habitué à tirer des penalty car dans leur championnat il n’y avait pas de match nul."