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Enfin une bonne série marseillaise !
Autour de l'OMPublié le 21/09 à 01:00

Enfin une bonne série marseillaise !

Ce samedi (17h30), l'OM reçoit Montpellier. L'occasion de lancer la grande aventure d'une saison pas comme les autres.

Et si c'était pour aujourd'hui ? Et si l'aventure commençait ce samedi après-midi avec cet OM-Montpellier ? Et si le Vel' explosait, comme le coup d'envoi d'une saison mythique dont on reparlerait dans dix ans, dans vingt ans ? OK, OK, on vous entend d'ici : "calmez-vous les gars !", "mouillez-vous la tête", "allongez-vous une heure"... et vous avez raison, forcément. Mais, il n'est pas interdit de rêver, de se faire une bonne grosse série comme on les aime, et celle de cette saison 2019-2020 a une gueule de très bonne surprise. Pas le blockbuster annoncé, avec grosse distribution et budget XXL, mais le joli coup que l'on n'attendait pas. Le retour en grande pompe d'un réalisateur portugais qui s'était un peu perdu dans des superprods hollywoodiennes. On lui doit un casting aux petits oignons, avec des acteurs locaux, un obscur second rôle espagnol et une star du cinéma d'auteur argentin qui n'a jamais franchi les frontières de son pays. Après une intro un peu cafouilleuse, les personnages se mettent en place et le scénario se dévoile. On se dit qu'on a bien fait de venir et le bouche-à-oreille peut démarrer.

Pour en revenir au casting, on ne va pas dire qu'il a été fait avec des bouts de ficelles, mais plutôt avec les moyens du bord. C'est là que l'on voit le talent du metteur en scène, celui de créer une osmose entre des acteurs que l'on n'attendait pas forcément et qui trouvent naturellement leur place. On vous a suffisamment soûlés avec Benedetto, mais le gars crève l'écran et s'est octroyé le premier rôle sans rien demander à personne. Le héros, c'est lui. Le flic, ombrageux et tenace, c'est évidemment Alvaro, venu remettre de l'ordre dans cette ville qui partait en sucette. Et puis il y a ce come-back magistral de Steve, cette ancienne tête d'affiche que l'on croyait finie et qui a sué sa race sur les tapis de Merano, comme Balboa dans les rues de Philadelphie. Les trois lascars entraînent le reste de la bande dans leur sillage et font le ménage, quartier par quartier, ruelle par ruelle. Les gamins peuvent jouer de nouveau en bas des maisons, les mamies papotent au soleil, les papis jouent aux boules, les commerçants prospèrent, et le Vélodrome chante à nouveau. Évidemment, vu comme ça, la vie est plus belle, non ? La suite à 17h30 au Vel', ne soyez pas en retard !