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Difficile de noter Maxime Lopez
Autour de l'OMPublié le 27/11 à 12:02

Difficile de noter Maxime Lopez

Difficile de noter la performance Maxime Lopez, hier dimanche lors de la victoire de l'OM face à Guingamp (1-0). 5 pour L'Equipe, 5 pour Le Phocéen et 4,6 pour La Provence, soit une petite moyenne pour un match ni bon ni mauvais pour l'ancien pensionnaire du centre de formation olympien. Pourtant, les avis des observateurs présents au Vel' hier divergent. Certains l'ont vu assez quelconque face à un milieu guingampais qui n'a jamais voulu du ballon et n'a donc jamais pressé, alors que d'autres ont vu un Lopez hyperactif, disponible et hyper précis dans ses passes. Les chiffres leur donnent d'ailleurs raison, puisque le minot a touché un nombre impressionnant de ballons (135) et a réussi 96 % de ses passes. De quoi semer le doute au moment de l'évaluation.

Des passes inoffensives ?

Alors, que faut-il en déduire ? Déjà, comme expliqué plus haut, le milieu olympien n'a pas eu d'opposition tant l'OM a monopolisé le ballon (66/34), comme l'expliquait le relayeur breton Ludovic Blas : "Quand on joue comme ça, on ne peut pas espérer faire un résultat". Pas faux, mais il serait tout de même injuste de ranger la prestation de Lopez avec celles de son début de saison, qui lui ont d'ailleurs valu une longue relégation sur le banc. Un coup de mou qu'il reconnaissait d'ailleurs en conférence de presse après le coup de sifflet final (vidéo) : "Personnellement, j'ai eu deux mois de passage à vide, mais la sélection m'a fait du bien". Pas faux non plus. En effet, son passage récent chez les Espoirs où il a eu la confiance du sélectionneur Sylvain Ripoll semble l'avoir requinqué après sa baisse de régime automnale. Mais, à l'inverse, il serait imprudent de s'emballer pour de simples stats, sachant que ses passes n'ont que très rarement déséquilibré l'édifice adverse.

Il doit marquer et faire marquer

Victime de ses performances anonymes, et surtout du remaniement de Garcia au milieu, Maxime a encore du pain sur la planche. Car contrairement à un Sanson qui a su forcer la main de son coach au point de retrouver une place un peu plus haut sur le terrain, il reste encore entre deux eaux et ne trouve du temps de jeu qu'au gré du roulement imposé par le lourd calendrier des Olympiens. Sans concurrence il y a encore deux mois, il se voit confronté aujourd'hui à Zambo-Anguissa, Sanson et Payet qui semblent, pour l'instant, disposer de plus d'arguments défensifs comme offensifs. À lui de trouver la clé et de faire enfin parler son talent. Réussir des passes est une chose, mais marquer ou faire marquer en est une autre. Il en est évidemment capable, mais doit absolument trouver les ressorts psychologiques pour le faire, car il ne sera jugé que là-dessus. Ses 19 ans lui accordent encore une marge de manoeuvre tout à fait logique, mais il est temps pour lui de franchir le pas.