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Dib : "En 94, on a fait la misère à l'Olympiakos"
Autour de l'OMPublié le 20/10 à 15:00

Dib : "En 94, on a fait la misère à l'Olympiakos"

L'ancien milieu de l'OM se souvient de l'exploit des Olympiens à Athènes alors qu'ils évoluaient en D2.

Mercredi, l'OM affronte l'Olympiakos pour le compte de la première journée de la Champions League. Un match crucial pour l'équipe d'André Villas-Boas face à un concurrent pour la deuxième place et qui se jouera, finalement, dans un huis clos total au stade Karaiskakis. Un avantage certain pour les Olympiens quand on connait la ferveur des supporters du Pirée. Cette pression, l'OM l'a connue dans le passé lors d'un des exploits les plus retentissants de l'histoire du club en coupe d'Europe. C'était en septembre 1994 avec un OM qui venait d'être rétrogradé administrativement en deuxième division et qui jouait un 32e de finale aller de C3 face à l'Olympiakos. Contre l'un des prétendants au titre et des supporters grecs en fusion, les Olympiens s'étaient imposés 2-1 avant de plier l'affaire au match retour 3-0. Retour sur cet exploit pour Le Phocéen avec le légendaire Marcel Dib :

Marcel, quels sont tes souvenirs de cette confrontation en Grèce ?

Marcel Dib : "Je m'en souviens comme si c'était hier, car c'était mon premier match de coupe d'Europe avec l'OM. Bernard Tapie nous avait fait une causerie dont je me souviendrai toute ma vie. C'est là que j'ai compris pourquoi l'OM avait été champion d'Europe. Il était capable de nous amener au plus haut niveau en quelques mots. Il savait que les Grecs étaient favoris et surtout que ce stade allait être un traquenard. On a subi une pression incroyable dans le tunnel et sur la pelouse. Même les policiers grecs ont essayé de nous faire peur. Mais avec Caso, Durand, Barthez, Cascarino et tous ces joueurs d'expérience, on avait anticipé et on n'a pas été pris au piège. On a su rassurer les jeunes comme Marquet, Jambay ou Libbra. On a fait la misère à l'Olympiakos, alors que ça devait être le contraire".

Même chose au match retour ?

MD : "Bien sûr, Tapie leur avait promis de leur montrer ce qu'était Marseille, et ils ont bien compris (rires). Ils sont repartis la tête basse, parce qu'on les a explosé sur le terrain et nos supporters ont été énormes. Ils ont compris que le Vélodrome était aussi puissant que leur stade. On avait un état d'esprit hors du commun et un président incroyable. On savait qu'on allait les exploser avec tout un peuple derrière nous".

Tu es confiant pour le match de mercredi ?

MD : "Déjà, je l'attends avec impatience. Après, on peut s'attendre à tout aujourd'hui avec ces matches sans public. Je suis plutôt confiant après ce que j'ai vu samedi face à Bordeaux. Notamment au milieu avec l'apport de Cuisance, qui me plait beaucoup. Il y a de quoi faire un gros coup dans ce premier match très important".