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Cataldo : "Ça aurait pu être très grave"
Autour de l'OMPublié le 15/03 à 13:22

Cataldo : "Ça aurait pu être très grave"

De nombreux bus avaient été affrétés pour les supporters à Milan, mais le chemin du retour n'a pas été de tout repos pour tous les fans marseillais...

C'est tout auréolé de la qualification de l'OM ce mardi face à l'Inter, que les supporters marseillais ont regagné la cité phocéenne après la rencontre. De nombreux bus avaient été affrétés pour la circonstance, et le chemin du retour n'a pas été de tout repos pour tous les fans marseillais.

En effet, trois bus de supporters ont été la cible de jets de pierre à hauteur de Nice, révèle le quotidien Nice-Matin. Il était environ 5 heures du matin quand les véhicules qui circulaient sur l'A8 ont été visés par divers projectiles. Heureusement, les dégâts ne sont que matériels, et aucun blessé n'est à déplorer : "On aurait cru que des coups de fusil avaient été tirés dans le bus. Ça aurait pu être très grave, et il y aurait pu y avoir une catastrophe" nous a confié Christian Cataldo président des Dodger's qui se trouvait dans un des bus visés.

Ce fait divers fait suite à des incidents qui avaient eu lieu en marge la rencontre entre l'OM et Nice en février dernier en Coupe de la Ligue à Marseille. Plusieurs supporters niçois avaient en effet été agressés aux alentours du Vélodrome. Des cars de supporters et des voitures de particuliers avaient également été dégradés.

Et le plus inquiétant pourrait être à venir, puisque le samedi 24 mars prochain l'OM se rendra au stade du Ray pour le compte de la 29e journée de Ligue 1. De nombreux supporters marseillais comme à leur habitude devraient faire le déplacement et des incidents sont à craindre. Chez les supporters, on n'envisage pas un instant la possibilité de renoncer à ce déplacement : "Ce n'est pas possible qu'on nous interdise d'y aller. Ce sont eux qui nous ont jeté des pierres. C'est du n'importe quoi. Même si on nous empêche d'y aller, on se déplacera quand même. Il n'y a aucune raison pour que nous soyons sanctionnés alors que c'est eux qui nous jettent des pierres" a conclu Cataldo.