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Arbitrage en bois, ça commence à bien faire !
Autour de l'OMPublié le 28/11 à 20:30

Arbitrage en bois, ça commence à bien faire !

Dans le désormais traditionnel classement buteurs/passeurs sur Le Phocéen, une nouvelle catégorie faisait son apparition en début d'année, les pénaltys provoqués. Seul hic, depuis la création de ce classement annexe, l'OM n'a pas obtenu le moindre pénalty ! Le dernier en date remonte... au 27 janvier ! Soit exactement 10 mois jour pour jour. L'OM est-il arbitré différemment ? Tentative d'analyse de cette situation ubuesque.

#PénaltyPourLyon

En ouverture, balayons tout de suite l'idée d'une théorie du complot autour de l'Olympique de Marseille. Mais le constat est là. Régulièrement, l'OM se procure des situations qui engendrent souvent ailleurs des coups de pied de réparation, comme lors de la percée de Luiz Gustavo dimanche soir en première mi-temps contre Guingamp non sanctionnée par monsieur Amaury Delerue, ou trois jours plus tôt en Ligue Europa sur un dribble réussi de Clinton Njie. Il y a quelques semaines, Rudi Garcia avait remercié un journaliste de lui poser la question à ce sujet, question qui était de savoir s'il était plus compliqué pour un arbitre de siffler un pénalty pour Marseille que pour une autre équipe. Signe que l'entraîneur phocéen, lui non plus, ne comprend pas pourquoi, toutes les situations où un pénalty "peut se siffler" se soldent par un "y a rien jouez, relevez-vous monsieur". Il faut dire qu'un petit pénalty, dans les matchs où l'on n'est pas serein, peut parfois soulager et rapporter de précieux points. Et en parallèle de cette statistique incroyable qui génère beaucoup de frustrations, on peut aussi noter la création sur les réseaux sociaux du hashtag #PénaltyPourLyon. Il faut dire que pendant cette période de disette, nos plus grands rivaux ont eu le luxe d'obtenir huit pénaltys. Un par mois. La coupe est pleine.

Une politique à revoir...

Mais alors, comment l'expliquer ? Si l'on sort un peu du prisme marseillo-marseillais, on peut constater que les erreurs arbitrales, les injustices, frappent également dans d'autres stades et en défaveur d'autres formations. Lors de cette 14e journée, les Nantais n'ont que peu goûté du derby breton et de l'arbitrage de monsieur Ruddy Buquet, un des principaux fleurons de l'arbitrage français. A raison. Si ce type d'erreurs n'était qu'épisodique, le problème ne serait pas profond comme il l'est aujourd'hui. Autre exemple, le match à Bordeaux, où le camp girondin s'est senti lésé, alors que côté marseillais, plusieurs coups de sifflet de monsieur Benoît Millot ont aussi agacé. Le problème vient donc sans aucun doute du niveau général, très bas de notre arbitrage. Un niveau dû, en partie, à la politique de la Direction Technique de l'Arbitrage. Une DTA qui note les arbitres à chaque match, met en valeur ses "pépites" dans les affiches du dimanche soir et leur impose un système de montée-descente en fin de saison, où ce sont toujours les mêmes qui se trouvent menacés. Le plus gros problème est sans doute la priorité mise en place ces dernières années. Techniquement, la DTA favorisera un arbitre toujours très près de l'action, un athlète, à celui qui sera peut-être un peu plus loin, mais qui lui comprendra vraiment le football. Et de très bons athlètes, on a en a. L'arbitrage des contacts, des duels aériens, ça ne s'apprend pas dans les livres ou sur une piste d'athlétisme.

A eux de savoir se remettre en question. Ce qui a par ailleurs été réussi pour les arbitres assistants et les décisions sur les hors-jeu. Alors qu'il y a quelques années, beaucoup de plaintes d'après-matchs concernaient les litiges autour des positions de hors-jeu, désormais il est très rare de voir des erreurs dans ce domaine. Preuve que quand on le veut, on peut faire bouger les lignes et promouvoir les vrais meilleurs. Hélas, pour l'instant, beaucoup de talents sont encore dans les divisions inférieures, car n'étant pas des spécialistes du demi-fond. Pour l'OM, la bonne nouvelle peut être l'arrivée prochaine de la vidéo, comme l'espère d'ailleurs Rudi Garcia. Utilisée pour la validité des buts et l’attribution ou non des pénaltys, cet outil pourrait permettre à l'OM de poser de nouveau le ballon sur le petit point blanc.