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Problème de vestiaire à l'OM ?
SaisonPublié le 05/05 à 13:00

Problème de vestiaire à l'OM ?

Invité par La Provence à se prononcer sur le cas de Florian Thauvin, Elie Baup n'a pas manqué de glisser un petit tacle à son ancien vestiaire : "Il dit les choses en face, ce qui est plutôt rare. Il a un profil que les entraîneurs apprécient, il ne mijote pas des coups dans le dos. Thauvin respecte la hiérarchie, à la différence de certains. Je me répète, mais il est vrai. Si Steve Mandanda, qui est garant d'un certain état d'esprit dans le vestiaire, est proche de lui, ce n'est pas pour rien. Mais comme souvent dans ce cas, c'est le bon mec qui morfle alors que le fourbe s'en sort toujours". L'ancien entraîneur de l'OM a également volé au secours de Bielsa, cette fois-ci dans les colonnes de France Football : "Les joueurs n'ont pas la même mentalité de travail qu'à l'étranger, et ça, ce n'est pas la faute de l'entraîneur". Revanche du technicien à la casquette ? Peut-être simple ras-le-bol de voir des éléments qu'il a entraînés être incapable de se remettre en question, que ce soit avec lui ou avec Marcelo Bielsa.

Une humeur qui fait écho aux propos de Romain Canuti sur le plateau du Talk Show, qui sur le cas André-Pierre Gignac, expliquait que le joueur n'était pas devenu un leader de vestiaire car il s'était découragé face à l'attitude de certains coéquipiers : "Son analyse, c'est que ce vestiaire, c'était impossible de le prendre sur le dos. C'est un constat partagé sûrement par de précédents entraîneurs du club, ce groupe, tu peux lui mettre Capello, Mourinho... il te dira toujours que c'est la faute des autres. Gignac n'a peut-être pas envie d'endosser les responsabilités pour ces gens-là. La première raison de son départ, c'est peut-être les gens qui jouent avec lui". Bernard Rodriguez, est, par la suite, allé plus loin : "Gignac était très en colère contre certains joueurs depuis de longs mois. Il s'est battu contre ses propres partenaires sur le plan mental. Au bout d'un moment, tu baisses les bras".

Malgré la victoire à Metz, un doublé, et la barre des 100 buts en Ligue 1 franchie, André-Pierre Gignac a refusé de s'exprimer après la rencontre. Par peur de trop en dire ? Sa seule déclaration aura donc été à destination des supporters, comme un cri du coeur, après son second but : "Je ne lâche personne, moi". Et ce n'est peut-être pas parce qu'il ne portait pas le brassard qu'il s'est refusé à employer la première personne du pluriel.