OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille
Pourquoi 2-0 c'est le score parfait
SaisonPublié le 27/04 à 07:00

Pourquoi 2-0 c'est le score parfait

C'est une séquence qu'il était possible de capter du stade, furtivement à la télévision. Alors que la rencontre entre l'OM et Salzbourg venait de prendre fin, et que les Olympiens faisaient un tour de terrain pour saluer les supporters, Adil Rami a réuni toute l'équipe pour délivrer un message, qui explique en gros qu'il ne faut pas s'enflammer et qu'il faut faire profil bas face à la presse. Si Rudi Garcia n'était pas présent, il a emboîté le même pas en conférence de presse d'après-match, comme vous pouvez le voir dans la vidéo. A 2-0, l'OM n'est pas encore qualifié, même s'il y a tout de même 83% de chance de passer si l'on se jette un coup d'oeil aux précédents en coupe d'Europe. Un 4-1, par exemple, suffit à Salzbourg pour arracher son ticket en finale. C'est le score qu'ils avaient rentré dans leur stade au tour précédent contre la Lazio Rome. Sur cette rencontre au Vélodrome, les joueurs capables de mettre le feu à une rencontre, à l'image de Dabbur ou Lainer, ont montré qu'ils n'étaient plus eux non plus en mode "phase de groupe". Si Rudi Garcia pensait avoir une rencontre pour faire souffler alors qu'il y a aussi le championnat à jouer, c'est raté. 

Mais en même temps, faire tourner sur une demi-finale retour de coupe d'Europe, cela n'existe pas. Aborder une demi-finale retour de coupe d'Europe en en gardant sous la semelle au vu du match aller, ça n'existe pas. A 90 minutes de la finale tant espérée à Lyon, il n'y aura plus de calcul à faire. Vu sous cet angle, gagner 2-0 est une très bonne chose. L'OM a deux but d'avance. C'est beaucoup et pas grand-chose à la fois. Le précédent de la Lazio prouve qu'il ne va pas falloir avoir de trou d'air. Mais du côté de Salzbourg aussi, ce ne sera pas évident à gérer. Impossible de se jeter à corps perdu dans la bataille tant un but encaissé peu mettre fin à tous les espoirs. On en sait quelque chose à Marseille, avec les éliminations contre Sion en 1994 et le Shakhtar en 2009. Et il ne faut pas oublier que pour renverser la Corogne en finale de Coupe intertoto en 2005, il avait fallu un sacré concours de circonstances, entre boulettes du gardien adverse et décisions arbitrales favorables. L'image, largement utilisée dans la soirée, qui veut que les Olympiens aient fait la moitié du chemin est pertinente. Mais incomplète. Car ils ont fait le plus dur, la partie en montée. Il faut donc être prudent, car si les épreuves de pente sont plus faciles, les chutes font plus mal.