Pour Ménès, c'est "carrément les Espagnols qui ont arbitré !"

L'arbitre portugais Jorge Sousa, qui a dirigé la rencontre entre l'OM et Bilbao jeudi soir, n'est pas épargné au lendemain de la victoire olympienne. En cause bien évidemment le pénalty sifflé en faveur des Basques, pour une main d'Adil Rami dans la surface de réparation, consécutive à une frappe d'Aduriz. Tandis que l'arbitre central avait dans un premier temps désigné le point de corner, l'assistant de surface a indiqué à monsieur Sousa qu'il y avait bien main du défenseur olympien.

Une décision qui a fait bondir Pierre Ménès : "Une nouvelle fois, l’arbitrage à cinq a fait la preuve de sa totale incompétence. Ajoutez un nul à un autre nul, ça fera toujours deux nuls. Comment peut-on estimer qu’il y a main sur cette action alors que Rami a le bras collé au corps et le dos tourné au ballon ? Et je remarque avec mon esprit un peu pernicieux que c’est encore une fois en faveur d’un club espagnol. D’ailleurs, les joueurs espagnols ont carrément arbitré eux-mêmes sur cette action puisque c’est suite à la pression qu’ils ont mis sur l’arbitre assistant que l’arbitre central est revenu sur sa première décision, qui était pourtant la bonne."

S'il a été moins virulent que le journaliste de Canal +, Joël Quiniou, consultant arbitrage pour RMC Sport, était d'accord sur le fond, il n'y avait pas pénalty pour Bilbao : "C’est une frappe à bout portant. Le bras est collé, le coude est collé au corps. Il se retourne pour éviter de toucher le ballon du bras. En plus, l’arbitre prend la bonne décision en sifflant corner. Ensuite, il parle avec l’arbitre de surface. Après peut-être sous la pression des Espagnols… Franchement, c’est difficile de siffler un penalty."

Après la rencontre, c'est un Rudi Garcia passablement agacé qui est revenu sur l'arbitrage de la rencontre (voir en vidéo): "La différence par rapport à Braga, c'est que ce n'était pas les mêmes arbitres. Mettre des arbitres de surface pour faire des erreurs... J'ai toujours dit qu'ils ne servaient à rien. J'espère que l'année prochaine on n'en aura plus besoin, car il y aura la vidéo."