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Le banc, atout majeur de l'OM ?
SaisonPublié le 09/10 à 07:00

Le banc, atout majeur de l'OM ?

Quelle est la valeur du banc de touche olympien par rapport à ses concurrents en Ligue 1 ? Analyse.

Le début de saison de l'OM est presque parfait, avec vingt-deux points au compteur en neuf rencontres de championnat, les hommes de Marcelo Bielsa ont fait le boulot proprement jusque-là. Mais physiquement, les joueurs ont eu des difficultés à tenir le rythme sur les deux derniers matchs. C'est là que le banc de touche aura toute son importance dans les semaines à venir, comme l'explique notre analyste Fabrice Celeschi dans la vidéo ci-dessus, où le calendrier va se charger avec la Coupe de la Ligue dès la fin du mois d'octobre. Quelle est la valeur du banc de touche olympien par rapport à ses concurrents en Ligue 1 ? Analyse.


Marcelo Bielsa n'est pas adepte du turnover. Le coach argentin a son onze de départ et il s'y tient, malgré les performances de certains joueurs. Il maintient sa confiance à ces derniers, au risque de créer quelques frustrations sur son banc de touche. Appelé régulièrement à entrer en jeu, Romain Alessandrini est le 'SuperSub' de luxe, qui marque et donne des passes décisives quand le coach fait appel à lui. C'est le véritable douzième homme de l'équipe. Derrière, certains rongent leur frein, à l'image de Michy Batshuayi, qui a été très performant en préparation, et qui doit faire avec la forme éclatante de Gignac.

  Alessandrini, le 12e homme - l'envie des jeunes - l'aura de Bielsa

  Sentiment de frustration - manque de rythme





Laurent Blanc doit faire avec de nombreux blessés depuis le début de la saison. Ainsi, les remplaçants attitrés en début de saison sont déjà à l'oeuvre, notamment Marquinhos en défense, qui a fait oublier Thiago Silva. Yohan Cabaye et Ezequiel Lavezzi ont par exemple perdu leur place dans le onze de départ. La richesse du banc est grande, mais pas extensible à souhait. Le coach du PSG doit aussi composer avec des joueurs de retour de prêt, faute de mieux, tels Bahebeck ou Chantôme. Dans cette équipe de stars, Blanc doit gérer également les égos. Cabaye s'est d'ailleurs plaint de son statut mercredi dans L'Équipe, où il réclame plus de temps de jeu.

  Des latéraux internationaux (Digne, Aurier)

  Des égos à gérer, l'autorité de Blanc contestée





C'est le pari du président Aulas depuis quelques années maintenant, faire la part belle aux jeunes joueurs formés au club, et cela fonctionne plutôt pas mal, avec l'éclosion de Lacazette, Ferri ou encore Fékir. Les anciens tournent régulièrement avec les jeunes, mais Gourcuff, Mvuemba, Danic ou encore Malbranque offrent des solutions intéressantes à Hubert Fournier. Éliminé en Europa League, le groupe lyonnais est homogène cette saison, reste à gérer les susceptibilités de certains joueurs concernant leur statut dans l'équipe. Et ce n'est pas une mince affaire.

  Un noyau de joueurs confirmés

  Fournier entraîneur peu expérimenté

 




Ligue Europa oblige, René Girard est obligé de faire tourner son effectif le dimanche en championnat. Dix-sept joueurs ont déjà participé à au moins la moitié des matchs de Ligue 1. Devant, il y a de la réserve, avec le prometteur belge Divock Origi, qui est utilisé avec parcimonie par Girard. Florent Balmont joue un peu moins également cette saison, il fait office de véritable douzième homme expérimenté. Avec l'enchaînement des matchs et de nombreux pépins physiques, Girard n'a pu mettre que 17 joueurs sur la feuille de match à Lyon le week-end dernier (défaite 3-0). Le LOSC fait un bon début de saison avec 15 points récoltés. Pour le moment, ça tient.

  Un banc étoffé, Balmont le 12e homme

  Fragilité physique du groupe





Là aussi, la Ligue Europa oblige Christophe Galtier à utiliser toutes les ressources de son banc de touche. Renaud Cohade et Max-Alain Gradel profitent notamment du turnover pour alterner entre le banc et les titularisations. L'aura du coach stéphanois fait que le groupe vit bien. La C3 pompe cependant énormément d'énergie, le club ayant décidé de jouer la compétition à fond, ce qui impacte la fraicheur physique des joueurs, mais l'homogénéité du groupe en terme de qualité compense.

Un banc expérimenté et homogène - maîtrise de l'effectif par Galtier

  Usure physique

 




Willy Sagnol, le nouveau coach des Girondins, est un entraîneur qui concerne ses joueurs au maximum, avec un turnover plus appuyé que ses confrères de Ligue 1. Seize joueurs ont déjà joué au moins 280 minutes, sur un total maximum de 810. Là où, à l'OM, seul le noyau de titulaires a dépassé cette barre. Ils ne sont que treize à Lyon pour comparaison. Une gestion des hommes particulière où remplaçants et titulaires deviennent interchangeables à chaque match. Ce choix a des limites, comme le manque de repères par rapport aux coéquipiers, ce qui peut engendrer un manque de cohésion. Certains joueurs, notamment les anciens, aiment avoir un vrai statut dans l'équipe, et la gestion de Sagnol bouleverse les équilibres.

  Un groupe élargi et expérimenté, l'autorité de Sagnol est établie

Un gardien remplaçant inexpérimenté (Jug) - des égos à gérer

 

 


Avec un changement de politique à l'intersaison, l'ASM ne dispose plus de la puissance de feu qu'elle possédait quand Falcao et James évoluaient sur le Rocher. Si le milieu de terrain est toujours fourni avec Moutinho ou Kondogbia par exemple, ce n'est pas le cas du banc de touche, qui est essentiellement constitué de jeunes joueurs étrangers, à l'instar de Wallace et Bernardo Silva, choix de l'été de Leonardo Jardim. Valère Germain et Anthony Martial ont également une maigre expérience du haut niveau.

Un gardien remplaçant de qualité (Stekelenburg)

  Manque d'expérience - défiance vis-à-vis de Jardim