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Faut-il faire tourner face à Trélissac ?
SaisonPublié le 10/02 à 07:00

Faut-il faire tourner face à Trélissac ?

La défaite contre Paris à peine digérée, l'OM doit désormais regarder devant : Nice et Saint-Etienne se présentent en championnat, deux des adversaires les plus coriaces pour les places européennes. Vu leur matelas de points d'avance sur la formation olympienne, la défaite est fortement déconseillée, pour ne pas être largué en championnat. Mais comme si ça ne suffisait pas, il faudra également faire avec le 1/16e de finale d'Europa League contre l'Athletic Bilbao. Et avant, il y a un 1/8e de finale de coupe de France à négocier. A Bordeaux contre Trélissac, formation de CFA, ce jeudi.

La coupe de France, une belle histoire pour l'OM, club français le plus titré dans cette compétition avec dix coupes dans le musée. La dernière que l'OM a remporté commence à dater. Pour situer, à l'époque, le mur de Berlin était encore bien en place comme une formation de Ligue 1. Près de dix ans après les deux finales consécutives perdues au stade de France, c'est peut-être l'année ou jamais d'en faire une priorité, avec quatre matchs pour sauver la saison.

Reste que le match en Gironde est programmé jeudi soir, quatre jours après un match contre le PSG usant physiquement et mentalement, trois jours avant de jouer Nice dans son Allianz Riviera. Le dilemme est donc entier : quelle équipe aligner face à la formation de quatrième division ? Deux écoles s'opposent. 

Celle qui veut que les titulaires soient alignés dans cette compétition devenue prioritaire. Contre Paris, l'OM a peut-être livré un de ses meilleurs matchs de la saison. Il faut donc reconduire le onze, pour se donner toutes les chances de repartir sur une dynamique positive. Jouer tous les trois jours n'a jamais tué personne, les Manquillo, Dja Djédjé ou Isla semblent en pleine possession de leurs moyens. Quand il faut jouer en milieu de semaine en Ligue 1, personne ne se pose la question, autant faire pareil en évitant par la même de prendre de haut une formation de niveau inférieur, pour s'éviter un nouveau chapitre des éliminations honteuses, après Carquefou, Quevilly et Grenoble. 

Reste qu'il faut peut-être prévoir. Face à une formation de CFA, il vaut peut-être mieux aligner ceux qui sont remplaçants et qui ont les crocs que ceux qui ont peur de se blesser, pensant aux échéances suivantes. Dans cette compétition et dans un Pays où tout le monde attend que le petit poucet tape le gros, il vaut mieux ne pas négliger le facteur motivation. Et des joueurs qui ont faim, l'OM en possède dans toutes les lignes. En relançant un Rekik, un Sparagna, un Romao, un Sarr, Michel s'assure aussi de garder ces éléments dans le coup. S'il y a une blessure ou une suspension dans le onze titulaire, ce sera plus simple de faire appel à eux par la suite. D'ailleurs, pour éviter de grossir l'infirmerie, il ne faut peut-être pas trop tirer sur la corde. Avec Nkoulou, avec Cabella, avec Diarra, avec Alessandrini. Les deux derniers cités ne se sont d'ailleurs pas entraînés ce mardi. C'est peut-être le moment ou jamais aussi de faire souffler Michy Batshuayi. Surtout de lancer comme il faut son remplaçant attitré Steven Fletcher. 

Forcément, entre le même onze que face à Paris et une équipe totalement remaniée et sans repères, un juste milieu est à trouver. Reste à l'entraîneur de l'OM à réussir son dosage.