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Fair-play financier, fumigènes, Arema, partenariats, Macron : les réponses d'Eyraud
SaisonPublié le 11/05 à 14:00

Fair-play financier, fumigènes, Arema, partenariats, Macron : les réponses d'Eyraud

Ce mercredi, Jacques-Henri Eyraud a passé une heure à répondre à vos questions sur le plateau du Phocéen, entouré de Romain Canuti, Michel Aliaga (France 3 Provence-Alpes) et Karim Attab (Maritima). Sur les très nombreuses demandes, il n'a pas évoqué le volet du futur mercato, n'ayant pas encore tous les éléments, la saison actuelle n'ayant pas encore rendu son verdict, même s'il s'est laissé aller à quelques confidences, notamment sur le fair-play financier.

Il a évoqué la finale à venir contre l'Atletico dans une première partie

Il a ensuite répondu à vos interrogations, diverses et variées. Voici ses réponses et la deuxième partie de l'échange en vidéo.

Ce que pense Frank McCourt de l'engouement actuel autour de l'OM : "Il a assisté quasiment à tous les matches à domicile, il a même fait parfois l'aller-retour en une journée. Il aura l'occasion de s'exprimer la semaine prochaine, car il sera évidemment présent. Il a trouvé une équipe à son image : des combattants".

Le dernier mercato et le fair-play financier : "Je m'étais exprimé en janvier pour dire que nous avions trouvé un équilibre, et que recruter des joueurs ne nous semblait pas nécessaire. Cela n'avait rien à voir avec le fair-play financier. C'est un processus dans lequel on est engagé par rapport aux trois dernières saisons où le déficit a dépassé les 30 M€ autorisés par l’UEFA. On doit présenter à l'instance ce qu'est notre stratégie, où on veut être en 2021 ou en 2022. Ils ont compris la situation du club au moment de notre arrivée avec dix joueurs qui étaient partis, et une nécessité absolue de reprendre le chemin de l’investissement. Il va falloir continuer de manière réfléchie à investir. Les discussions ont été très constructives".

Comment gérer le problème des fumigènes : "Le premier constat, c'est que le système des sanctions ne marche pas, et la première victime de ces sanctions, c'est le club. Je rappelle que les amendes que nous allons devoir régler à la LFP et à l'UEFA, qui est encore plus dure là-dessus, s'élèvent cette saison à plus de 700 000 euros. La loi les interdit, et je suis là pour respecter la loi. Il doit y avoir un moyen de passer une soirée exceptionnelle au stade sans fumigènes. On ne pourra pas revivre une nouvelle saison avec de telles sanctions".

Y aura-t-il des partenariats avec des clubs étrangers ou français ? : "Il n'y aura pas d'acquisition d'un club satellite comme on peut le voir ailleurs. On pense que c'est un modèle qui a démontré ses limites. En revanche, je confirme que nous continuons nos discussions en Afrique, notamment en Algérie et en Afrique de l'Ouest, au Sénégal ou en Côte d'Ivoire. On regarde ces pistes, mais notre priorité a été d'abord Marseille et la formation, où on a réussi à reconquérir les coeurs des petits Marseillais. C'est un des grands succès de la saison".

Le projet autour des féminines : "Il faut une équipe de très haut niveau à Marseille. Malheureusement, les résultats ne sont pas au rendez-vous, mais il faut continuer à lutter pour le maintien, même si ce sera difficile. On veut être présent dans ce secteur et on a augmenté nos investissements de façon significative".

Un futur centre d'entraînement ? : "Quand je suis arrivé, j'ai vu une situation qui n'était pas à la hauteur d'un club comme Marseille, notamment pour les jeunes. On veut un lieu central à Marseille, et on construit trois terrains sur l'ancien stade Le Cesne pour l'école de foot, la préformation et les féminines. Pour la Commanderie, ça ne suffit pas. Faut-il l'agrandir ou aller ailleurs ? On ne sait pas pour l'instant. Il faudra prendre des décisions fortes si on ne peut pas l'agrandir".

L'exploitation du Vélodrome : "Il y a des discussions avec AREMA, mais elles ne vont pas suffisamment vite. Je reviendrai là-dessus une fois la saison terminée. À l'image de Bilbao, je veux un Vélodrome aux couleurs de l'OM, pendant le match, mais aussi avant et après, avec notamment le musée. On travaille sur deux sites que vous connaitrez bientôt et que nous dédierons aux supporters".

Ses relations avec le Président Macron, supporter de l'OM : "Il est venu l'été dernier et c'était un moment exceptionnel. C'est un vrai supporter, et c'est courageux de l'affirmer dans sa position. Je suis très fier de le compter parmi les supporters du club".