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Comment jouer à Nice avec ces forfaits ?
SaisonPublié le 20/10 à 07:00

Comment jouer à Nice avec ces forfaits ?

On a beaucoup parlé de la victoire de l'OM l'an passé à Nice (2-4), un tournant dans la saison 2017-2018 des Phocéens. Mais, un an plus tard, ce serait une grave erreur de croire que l'histoire va se reproduire comme ça, en claquant des doigts. Un coup d'oeil au tableau d'affichage suffit à s'en convaincre. Lucas Ocampos et Luiz Gustavo, trois buts à eux deux lors de ce fameux match, ne seront pas là. Et l'auteur du quatrième, le malheureux Pierre Lees-Melou, sera également absent. Comme si ça ne suffisait pas, Florian Thauvin est fortement incertain. Trois titulaires en moins, ça fait beaucoup. Mais ce n'est pas non plus insurmontable car l'OM a l'effectif pour surmonter cela. Dans un 4-2-3-1 dans lequel elle a des certitudes, elle va retrouver Morgan Sanson, qui pourra faire équipe à la récupération avec Kévin Strootman. Si le duo ne fera peut-être pas oublier la prestation de Luiz Gustavo de l'an passé, il a quand même largement de quoi prendre le dessus sur son vis-à-vis niçois. Radonjic peut avoir une chance de se révéler dans le couloir gauche alors que Bouna Sarr peut monter d'un cran à droite. Sur le papier, ça ne fait peut-être pas rêver mais le pré-convoqué avait démarré à ce poste à Monaco. Ce qui a plutôt souri à son équipe.


Mais tant qu'à jouer sans Luiz Gustavo et sans Florian Thauvin, deux des plus grandes forces de cette équipe. Autant s'appuyer sur les autres. Dimitri Payet, évidemment, mais peut-être aussi Morgan Sanson, très bon depuis ce début de saison. Et pour utiliser au mieux les qualités de l'ancien joueur du MHSC, un 4-3-3 avec Kévin Strootman en sentinelle et Maxime Lopez pour être un pendant en relayeur peut tout à fait convenir. D'autant plus que ça ne réduit pas le champ d'action de Dimitri Payet, qui sait aussi se montrer très dangereux en occupant le côté gauche dans cette configuration.


Sauf qu'il faut peut-être se rendre à l'évidence, le succès de l'OM en 4-2-3-1 la saison dernière, et lors du dernier match à domicile contre Caen (2-0) s'est aussi construit grâce à l'apport de Lucas Ocampos. Dans son couloir gauche avec son activité, l'Argentin compense les oublis défensifs que peuvent avoir Thauvin ou Payet. C'est une histoire de complémentarité cette affaire de trio. Difficile donc d'en remplacer un, poste pour poste, comme si de rien était et d'attendre le même rendement global. Et encore, si sans un, pour un coup, ça peut passer, s'il faut également faire avec une doublure de Thauvin, ça risque d'être trop compliqué. Autant partir sur un autre schéma, sans ailier. Face à une équipe de Nice qui joue en 5-3-2, l'idée de renforcer le coeur du jeu s'entend tout à fait. Va donc pour un 4-4-2 losange, avec Payet en dix pour servir son Kostas Mitroglou, mais aussi Valère Germain, qui a généralement de la réussite face à ses anciens clubs.


Il reste une dernière possibilité, qui est tout sauf farfelue. Un 3-4-3 que l'OM a déjà bien essayé lors des matchs de préparation. Si cela n'avait pas forcément été concluant en terme de résultat, avec notamment une volée à Bournemouth, Rudi Garcia a reconnu en conférence de presse, comme vous pouvez le voir dans la vidéo, que cela n'avait pas été travaillé par hasard. Là, encore, cela permet de jouer sur les qualités des uns et des autres, un mix quelque part de ce qui a été proposé jusqu'à présent. Avec Jordan Amavi et Bouna Sarr en pistons, Sakai et Kamara qui coulissent comme ils l'avaient fait à la perfection la saison dernière en Ligue Europa, Sanson et Strootman pour régner au milieu, Payet en 10 et donc à nouveau deux attaquants. Si Florian Thauvin doit rentrer en fin de rencontre pour faire la différence, cela pourrait tout à fait lui convenir.... Reste encore quelques entraînements à Rudi Garcia pour affiner son choix, en fonction de la forme des uns et des autres. Et, même si le coach a forcément une idée préférentielle, toutes les options ont jusqu'ici été envisagées. Messieurs, faites du jeu.