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Avec honneur, mais défaite quand même
SaisonPublié le 24/02 à 23:00

Avec honneur, mais défaite quand même

Les Olympiens ont montré un visage séduisant pendant une heure. A l'arrivée, ça fait quand même 2-0 pour le PSG.

2-0

PSG - OM | L1 | 26e journée
Dimanche 24.02.2013 | 21:00 sur
à Paris (Parc des Princes)
Arbitre : M. Fautrel

L'OM s'est battu. L'OM a tout donné. Et pourtant, l'OM a fini ce match contre le PSG avec des regrets. Sentiment étrange qui se lit également dans le comportement des fans parisiens. A voir comment leur équipe s'est faite malmener par des Olympiens volontaires, sûr qu'ils se sont posés plus d'une question. Mais ils trouveront quand même la force de chambrer leurs collègues marseillais. Parce que Paris s'est imposé, et que ça reste le principal dans le football. Surtout dans un "classique".  

Un premier quart d'heure en enfer

Le chrono n'a démarré que depuis quelques minutes que Lavezzi file dans le dos de toute la défense marseillaise pour ouvrir le score. Mais l'Argentin ne trouve que le poteau. L'OM prend cette maladresse comme un coup du sort et tente de rentrer dans son match, avec une remontée de balle comme sait si bien le faire André Ayew, histoire de faire enrager le Parc des Princes. Mais à vouloir être trop vigilant, l'OM tombe dans le piège du PSG : Verrati, Lavezzi et Lucas savent qu'ils cristallisent l'attention d'une défense regroupé. Alors sur une action initiée par les deux premiers, Lucas accélère et frappe : son tir est contré par Barton, puis par Nkoulou, pour prendre Mandanda à contre-pied, qui a le temps de voir impuissant la balle franchir la ligne. 1-0, 11e minute de jeu ... On est dans les temps pour la fameuse rouste annoncée, d'autant plus que les Marseillais sont assez fébriles dans les passes. Pour compenser, certains, comme André Ayew,  évidemment, décident de mettre  le pied. Valbuena montre qu'il n'a rien à envier à Lucas Moura sur les trois premiers mètres alors que Fanni et Kadir font parler leur complémentarité pour se procurer deux occasions intéressantes, Gignac tente sa chance de loin avec conviction. Ca commence à être pas mal. Mais à la mi-temps, si l'OM a repris le dessus, on est loin de la grosse inquiétude pour Paris.

Une domination timide, puis stérile

Les joueurs de Baup commencent de plus en plus à y croire. Au retour des vestiaires, Valbuena accélère plein axe pour servir Gignac en profondeur, alors qu'il arrive sur le côté gauche. La frappe de l'attaquant passe de peu à côté. Et ce n'est pas fini, les corners et les situations chaudes se succèdent sur le but de Sirigu. Gignac s'essaie même au ciseau retourné mais le portier italien est vigilant. Comme sur l'habituel tête croisée qu'André Ayew arrive à placer dans la surface, à un quart d'heure de la fin, ou sur une frappe de Fanni en fin de match qu'il détourne des deux poings. Il était battu sur un frappe soudaine de Valbuena aux 25 mètres, mais le cuir est passé juste à côté à la 82e. L'OM n'était donc pas loin de pouvoir mettre la tête sous l'eau au leader du championnat. Mais il y a toujours eu une passe mal ajustée au milieu qui traînait. Et à la fin, ça fait défaite. Et même pas de justesse, parce qu'Ibra soigne les formes, reprenant presque par hasard un centre de Menez en retrait dans la surface.

 

R.Ca.

Temps : neigeux (0°)
Terrain : correct
Spectateurs : 44 984
But(s)
 Nkoulou (11e, csc)
Ibrahimovic (91e)
  
Carton(s) Jaune(s)
  Morel (48e)
Nkoulou (60e)
Carton(s) Rouge(s)
   

12  20




13  20


Arbitre : M. Fautrel

Remplacements : Verrati Chantôme 76e | Pastore Beckham 76e | Lucas Ménez 84e

Non entrés : Douchez (g), Camara, Van Der Wiel, Gameiro

Remplacements : Kadir Sougou 76e |

Non entrés : Samba (g), Diawara, Abdallah, Aloé, Abdullah, Anani