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5 qualités et 5 défauts pour Alessandrini
SaisonPublié le 26/06 à 07:00

5 qualités et 5 défauts pour Alessandrini

Il aurait pu être la dernière recrue du mercato 2013, ce sera la première recrue du mercato 2014. Focus sur Romain Alessandrini, enfin olympien.

Il aurait pu être la dernière recrue du mercato 2013, ce sera la première recrue du mercato 2014. Focus sur Romain Alessandrini, enfin olympien.

Les cinq de Romain Alessandrini, nouveau milieu offensif de l’OM

Totalement rétabli ? Gravement blessé au genou en janvier 2013, Romain Alessandrini est revenu cette saison avec Rennes. Mais il n'a pas encore enchaîné les prestations de haut vol, comme ce pouvait être le cas l'année d'avant. Sachant qu'il s'est déjà fait la même blessure à l'autre genou lorsqu'il était à Gueugnon. Y a-t-il un risque de rechute ?

Grosse concurrence à son poste. Romain Alessandrini est milieu offensif. Il est polyvalent, mais, à choisir, il préfère jouer dans le couloir gauche. Comme la moitié de l'effectif pourrait-on dire avec une pointe de mauvaise foi. Plus sérieusement, alors qu'il n'est pas acquis que Bielsa souhaite jouer en 4-2-3-1, l'OM a André Ayew, Florian Thauvin, Dimitri Payet, Mathieu Valbuena, Saber Khalifa, Morgan Amalfitano et Romain Alessandrini pour évoluer à ces postes. Vous avez dit déséquilibre ?

Les tentations des amis. S'il revient jouer dans son club de coeur, Romain Alessandrini revient aussi jouer dans sa ville, où il compte plus d'un ami. Pas besoin de rappeler une énième fois le cas d'André-Pierre Gignac pour démontrer que cela peut être difficile, dans le quotidien comme en tribunes, de satisfaire tout le monde.

Il semble à fleur de peau. Personnage entier, Romain Alessandrini ne part pas de Rennes sous les pleurs de la foule. Son comportement en Bretagne a fait débat, chez les supporters comme chez les dirigeants. Et le cas récent de Saber Khalifa, parti également fâché d'Evian, incite plutôt à la prudence.

Pas le choix de Marcelo Bielsa. Même s'il est probable que sa venue a été validée par l'entraîneur, qui a dû le visionner en long, en large et en travers, l'idée de recruter Alessandrini n'a pas germé dans la tête de Bielsa. Ce qui peut être problématique pour le joueur si, pour une raison ou pour une autre, le technicien se met en tête de marquer son territoire.

 

Les cinq de Romain Alessandrini, nouveau milieu offensif de l’OM

Un vrai joueur fraîcheur. Comme Ribéry, Valbuena, Giroud ou Koscielny, Romain Alessandrini a un parcours atypique. Passé par Gueugnon avec les Vairelles puis Clermont avant d'aller à Rennes, le milieu offensif n'est pas formaté, et il est pleinement conscient d'être un privilégié. Il est également capable de tenter des gestes auxquels d'autres footballeurs ne pensent pas. De plus, il va tout donner pour retrouver les Bleus, dont il a été privé à cause de sa blessure.

Un pur amoureux de l'OM. Au club jusqu'à ses 15 ans, Alessandrini avait fait le forcing comme Florian Thauvin pour rejoindre le club phocéen l'été dernier, sans toutefois dépasser les limites. Il a ce club dans la peau, il n'avait pas hésité à le montrer après un but spectaculaire au Parc des Princes en novembre 2012 ou lors de sa venue au Vélodrome au printemps dernier.

Il n'a besoin de personne pour briller. Au contraire d'un Dimitri Payet, qui régalait à Lille entouré de joueurs de qualité, Romain Alessandrini a réussi attirer l'attention, notamment celle de Didier Deschamps, à Rennes, là où les joueurs offensifs de qualité sont moins nombreux. Mieux, dans les moments difficiles de l'équipe bretonne, il a montré qu'il savait prendre ses responsabilités, que ce soit dans le pressing ou la prise d'initiative. Le risque de le voir se transformer en "fantôme" est extrêmement faible. 

Il vient pour un bon prix. En patientant une saison, l'OM fait signer Alessandrini pour la moitié de ce que les dirigeants étaient prêts à mettre à l'époque. Une aubaine pour les finances du club mais aussi pour le joueur, qui sera libéré d'une certaine pression. Pas superflu quand on voit par exemple que Florian Thauvin, malgré ses buts, n'a pas réussi à s'enlever l'étiquette d'investissement à 15 millions d'euros.

Des ondes positives dans le vestiaire ? Boute-en-train, Alessandrini est du genre à se fondre sans soucis dans un vestiaire, voire le rendre plus joyeux. Il est surtout très ami avec André Ayew et Mario Lemina. De quoi convaincre le premier de rester et mettre plus à l'aise le second ?