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10 histoires du dernier jour du mercato de l'OM
MercatoPublié le 31/08 à 07:00

10 histoires du dernier jour du mercato de l'OM

On y est ! Le dernier jour du mercato se présente. La fameuse deadline, lorsque toutes les parties acceptent de revoir leurs conditions à la baisse et que tous les deals deviennent possibles. Pour certains supporters de l'OM, qui ont encore l'hymne américain dans la tête, cela va être une journée folle, c'est sûr, où les dirigeants marseillais vont, au moins, parvenir à mettre le grappin sur Moussa Sissoko. Mais la réalité risque d'être tout autre. Gunter Jacob a beau jouer gros, il ne va pas pouvoir faire de miracles. Dans l'idéal, son entraîneur souhaite toujours un latéral polyvalent, un défenseur central, un milieu axial et un élément offensif capable de marquer les buts. Mais l'enveloppe pour recruter est toujours aussi vide. S'il parvient à faire signer un contrat à Momo Sissoko, le Malien, ça sera déjà beau... Surtout que les dernières gestions du dernier jour de mercato à l'OM n'incitent vraiment pas à l'optimisme. Retour sur 10 histoires qui font dire que la journée va être spéciale.

2015 - "On est si bien ensemble"

La formule vient du compte twitter officiel du club et propose aux supporters de veiller pour guetter une belle surprise pour clôturer le mercato. Il s'agit d'Erik Lamela, le virevoltant argentin alors que la logique voulait qu'une doublure à Michy Batshuayi débarque. Mais l'Argentin reste à Tottenham, qui ne peut pas faire signer Berahino pour le remplacer, le marché anglais finissant un jour plus tard. Il y avait pourtant moyen de prévoir. A la place, Rolando débarque de Porto à la surprise générale pour signer un contrat de trois ans.

2014 - Quand Labrune pensait faire un coup à Aulas avec Doria

Alors que l'équipe s'est reprise avec Marcelo Bielsa, Doria atterrit en France en fin d'après-midi. Tout le monde pense que Florian Maurice va le faire signer à Lyon, mais Vincent Labrune arrache le morceau. Sur le coup, il pense avoir joué un vilain tour à Aulas. Il se tire en fait une balle dans le pied, son entraîneur n'hésitant pas en conférence de presse quelques jours plus tard à dire tout le bien qu'il pense de sa gestion. 

2013 - Le service pour Mario Lemina 

Dans la foulée de la signature de Thauvin, le club fait signer Mario Lemina pour 5 millions d'euros. A la base, c'est le président de Lorient, Loïc Féry, qui demande à Vincent Labrune de lui prendre un joueur pour équilibrer ses comptes. Celui qui est alors international espoir débarque alors qu'il était plus enclin à faire sa première saison complète dans le Morbihan, mettant les deux entraîneurs concernés, Christian Gourcuff et Elie Baup, dans l'embarras. 

2012 - Le jet privé de Foued Kadir

Nice se déclare intéressé au dernier moment par Jordan Ayew. Les négociations sont menées par un agent qui propose à Marseille dans le même temps le remplaçant numérique dans l'effectif : Foued Kadir, à qui il reste un an de contrat à Valenciennes. Le milieu offensif est alors en stage avec la sélection algérienne. Il prend un avion privé pour rejoindre Marseille, au cas où il faille signer quelque chose. Ca ne sera finalement pas la peine. Tard dans la nuit, Nice se rétracte et ne veut plus entendre parler de transfert. Ayew fera la saison à l'OM, Kadir patientera quelques mois avant de le rejoindre. 

2011 - Le voyage à blanc de Gignac 

L'attaquant italo-brésilien Amauri est attendu pour signer son contrat à l'OM. Deschamps le veut devant et demande même à Gignac de se trouver un club pour se faire de la place. Le matin du dernier jour, APG s'envole pour Londres, où Martin Jol le veut à Fulham. Le problème, c'est que l'escapade est révélée dans la presse le matin même. Du coup, l'agent d'Amauri se sait en position de force, et fait monter les enchères. Deschamps est hors de lui, cherchant à savoir d'où a bien pu venir la fuite. De son côté, Labrune prend la décision de ne pas céder, et demande à André-Pierre Gignac de rentrer à Marseille alors que Sunderland propose un échange avec Asamoah Gyan. Marqué par la défiance de son coach, Gignac traversera la saison comme une ombre. 

2008 - L'escapade de Tyrone Mears

Pour doubler le poste de Laurent Bonnart à droite, les dirigeants marseillais ciblent Tyrone Mears, qui sort d'une saison cauchemardesque avec Derby County, large dernier de Premier League. Voulant sauter sur l'occasion, le joueur s'échappe de son centre d'entraînement en passant à quatre pattes devant le bâtiment où se trouvait son entraîneur, qui ne voulait pas entendre parler de transfert. Il signera finalement dans les temps à l'OM, et Paul Jewell, le coach en question, assurera qu'il ne jouera plus sous ses ordres. Ca sera guère mieux à Marseille, où il connaitra sa première titularisation le 19 février.

2005 - L'inexpliquable flop Gimenez

Fort de la victoire en coupe Intertoto, le club a une petite enveloppe pour recruter. Ca tombe bien, il faut trouver un renfort devant. Dans les dernières heures du mercato, grâce à l'aide de dirigeants sochaliens qui avaient également "scouté" le joueur, l'OM parvient à faire signer Christian Gimenez, qui a planté 111 buts en 146 matchs au FC Bâle, pour 1,5 millions d'euros. Mais l'Argentin sera finalement un flop monumental, ne marquant presque que pour son premier match avec le maillot blanc. 

2004 - Fabrice Fiorèse et le rêve de l'OM

Avec le départ de Drogba, l'OM se réorganise avec une formation différente. Le plan, c'est d'installer une paire Eduardo Costa - Pedretti devant une défense à cinq qui fait la part belle aux montées de Lizarazu notamment, avec un Peguy Luyindula qui tourne comme à Lyon autour du successeur de l'Ivoirien, déjà dans les rangs phocéens, Ahmed Hossam Mido. L'Egyptien doit prendre sa revanche, il a même été envoyé à Merano pour revenir en pleine forme. Mais le dernier jour du mercato, José Anigo, l'entraîneur, change ses plans. Il veut finalement évoluer en 4-4-2 trapèze. Il a Bruno Cheyrou en milieu offensif gauche pour le côté droit, il recrute au dernier moment Fabrice Fiorèse au PSG, ce qui a le don de faire vomir Vahid Halilhodzic. Du coup, pour dégager les trois millions d'euros nécessaires au transfert, Mido est envoyé à l'AS Roma. 

2003 - Rudolf Skacel et le nouveau poste

Alors satisfaits de Stephan Vachousek, les dirigeants de l'OM font signer le dernier jour du mercato son ancien coéquipier au Slavia Prague, Rudolf Skacel, pour 2,5 millions d'euros. Le jeune Tchèque est présenté comme la doublure idéale de Manuel Dos Santos dans le couloir gauche. Problème, il est en réalité attaquant. La mayonnaise ne prendra pas, et il retrouvera son poste d'origine un an plus tard, en prêt au Panathinaïkos. 

2001 - Un problème de cachet de la poste pour Pascal Nouma

Devenu star en Turquie à Besiktas, Pascal Nouma vient négocier un retour en Ligue 1 à l'OM boulevard Negresko, où se situe alors le siège du club. Après minuit, il sort pas vraiment heureux devant les photographes et ne dit pas un mot, tout comme les dirigeants. Il a pourtant bien signé au club. Mais après minuit. Du coup, malgré la protestation de l'état-major olympien, la Ligue l'enregistre comme l'unique joker auquel le club avait alors droit. Et quelques jours plus tard, alors que Bernard Tapie avait pour projet de faire venir Youri Djorkaeff, dans une impasse à Kaiserslautern, le transfert ne pourra pas se faire.