Villas-Boas explique ses choix tactiques
L'entraineur de l'OM André Villas-Boas a expliqué ses choix lors du match perdu contre Manchester City (0-3) avec notamment la défense à cinq et la présence de Benedetto et Payet sur le banc.
Défaite logique ce soir coach, City était largement meilleur ?
André Villas-Boas : "On a un peu de malchance quand même. On n'a pas été tranquille en première mi-temps, on a eu du mal à sortir du pressing de City. Rongier n'a pas trop de chance, il n'est pas en faute. Il a voulu bien sortir le ballon, et on a pris ce but. On a petit à petit commencé à jouer un peu mieux en 2e mi-temps. On a commencé à maîtriser le ballon, à faire sortir les pistons, à avoir un peu plus de confiance. Le problème, ça a été le 2e but, ça nous a tués. Ce but associé à la fatigue de toujours défendre pour les contenir, fait qu'on a payé avec un troisième but et ça devient une défaite un peu plus lourde. On a été correct et on a eu un peu de malchance au moment du 2e but".
Quel était l'objectif de cette défense à cinq ?
A.V.B. : "Sur les dix derniers matchs de City, huit équipes ont joué à cinq derrière. Si tu joues à quatre, ils vont rentrer dedans. A cinq, tu contrôles un peu plus la largeur et ils ne rentrent pas dedans, entre les lignes. Des équipes ont choisi le 5-2-3 ou le 5-4-1. On a choisi ce système-là (le 5-3-2, ndlr) pour être en place et contrôler la largeur. Le problème c'est les ballons faciles qu'on a perdus, pas seulement celui de Rongier sur le but. Ils ont une pression agressive. Les matchs de City sont comme ça, rien de nouveau, c'est une équipe qui maîtrise le ballon, qui a 70-80% du ballon, et tu as deux ou trois occasions. Pour tous les adversaires, c'est comme ça. Pour Arsenal et Lyon c'était la même chose. Pour tous, c'est la même chose".
Vous avez choisi de ne pas aligner Payet et Benedetto, pourquoi ?
A.V.B. : "Le choix était lié à la stratégie du match, entrer dans le dos de l'adversaire, chercher la profondeur. En premier, on avait pensé à un 5-2-3, mais on est revenu à ce milieu à trois comme dans le losange. Pour les deux attaquants, on a choisi Thauvin qui est dans un bon moment et Nemanja (Radonjic) pour sa vélocité. En première mi-temps, on a eu un peu de mal à sortir du contre-pressing de City. Le but était d'aller chercher le dos de l'adversaire, du latéral. On a fait mieux en 2e mi-temps, en maîtrisant la possession pour sortir de la première phase, ce qui nous a permis d'aller un peu plus haut avec Sakai et Amavi, les pistons, qui sont fondamentaux dans un système à cinq. Le timing du 2e but a tué notre confiance."