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Pourquoi Anigo a préféré Khalifa à Payet
InterviewPublié le 24/04 à 11:18

Pourquoi Anigo a préféré Khalifa à Payet

Relégué sur le banc lors des deux derniers matchs, Dimitri Payet pourrait voir la Coupe du Monde lui passer sous le nez.

Que ce soit face à Montpellier ou contre Lille, Dimitri Payet a débuté la rencontre sur le banc de touche. Le milieu de terrain marseillais a dû par deux fois se contenter d'entrer en jeu pour le dernier quart d'heure. À un peu plus d'un mois du début de la Coupe du Monde au Brésil, Payet peut donc nourrir quelques inquiétudes quant à sa présence dans la liste des vingt-trois de Deschamps, d'autant que sa saison est clairement en demi-teinte. Interrogé sur le cas Payet en conférence de presse, José Anigo a expliqué les raisons qui ont motivé son choix de laisser le Réunionnais sur le banc des derniers temps, ainsi que la perspective de la Coupe du Monde pour son joueur.

José, face à Lille, vous avez préféré Khalifa à Payet et Thauvin ...

José Anigo : "Thauvin ce n'est pas pareil, il revenait de blessure. Il était touché à la cheville et ce n'est pas rien. On ne voulait pas prendre de risques, donc c'était une logique. Après concernant Dimitri, je trouvais que ce que je vois, et ce que j'ai vu à l'entraînement ces dernières semaines sur Saber, c'était évident."

Payet joue peu, il doit se poser la question de savoir s'il ira au Mondial...

J.A. : "Oui bien sûr, il peut se la poser. Mais pas que lui. Je pense qu'en France, il y a beaucoup de joueurs qui se posent la question. Finalement, il y en aura que vingt-trois sur quatre cents joueurs professionnels. Bien sûr que les joueurs qui ont envie d'aller au Mondial, à un moment, se posent la question de savoir s'ils vont y être ou pas. C'est une belle expérience de faire un Mondial."

Vous le sentez fébrile ? Vous vous dites qu'il faut le faire jouer ?

J.A. : "Non. Je ne me dis pas que je fais jouer les gens pour le Mondial. Les joueurs qui jouent avec nous, c'est parce qu'ils ont travaillé correctement, et qu'ils peuvent nous apporter un plus. De manière naturelle, s'ils sont bons avec nous, ils seront prêts pour le Mondial. Et s'ils sont moins bien avec nous, ce n'est pas mon problème le Mondial."