OM-Toulouse vu par Casoni

Ce dimanche après-midi, l'OM s'est une nouvelle fois lamentablement vautré à domicile, comme d'habitude, cette fois-ci face à Toulouse (1-1), redoutable 19ème du championnat.

Une première mi-temps placée sous le signe des occasions ratées, et une deuxième ratée tout court, avec en prime des options tactiques pour le moins douteuses. Voilà ce que l'on a vu avec nos yeux de supporters. Reste à savoir ce qu'en pensent les techniciens, comme l'ancien défenseur olympien Bernard Casoni qui livre au Phocéen sa vision des faits. Interview :

- Bernard, que retiens-tu de ce nouvel échec ?

"La première période a été plutôt bonne, mais on ne concrétise pas dans les temps forts, comme souvent. L'OM a eu au moins quatre vraies occasions pour marquer, c'est incroyable de ne pas en mettre au moins une au fond".

- Comment l'expliquer ?

"Je ne sais pas, il y a certainement plusieurs raisons. Manque d'adresse, de qualité... Si cela dure depuis six mois, il y a forcément un problème à ce niveau-là. Mais globalement, ils doivent mettre un peu plus d'engagement, de pressing, les pousser à la faute. C'était Toulouse, quand même... il y avait mieux à faire, même si je répète que la première période n'était pas mauvaise".

- En revanche, la deuxième période n'a pas ressemblé à grand-chose, non ?

"Oui, le TFC ouvre le score sur sa première occase et un gros déséquilibre se crée. Tout pour l'offensive et les défenseurs sont livrés à eux-mêmes. Michel a pris des risques, mais l'équipe était coupée en deux. Il y avait les attaquants, les défenseurs, et un gros trou au milieu. Quand on ne récupère plus le ballon, c'est facile pour l'adversaire".

- Comment peut-on passer six mois sans gagner au Vél' ? Il y a forcément un problème psychologique...

"Je n'en sais rien, je n'y suis pas tous les jours. Il y a la qualité de l'effectif, mais il y a forcément des choses que l'on ne voit pas. Cela manque de caractère, de pression. On se fait prendre dans le dos et on a peur. L'OM est bon contre Paris, et pas contre les équipes à sa portée. Il ne joue pas assez haut et ne met pas assez de pression sur l'adversaire. Et encore, heureusement que Mandanda est là. Mais quand ton gardien brille comme ça, tout le temps, ce n'est pas bon signe...".