MacHardy : "Pas un problème de supporter l'OM à l'After"

La polémique suite aux propos sexistes de Daniel Riolo et Jérôme Rothen n'y change rien. L'After sur les ondes d'RMC reste une émission de débats référence pour les fans de foot en France. Autour de la table, il y a de plus en plus souvent Jonatan MacHardy, qui nous a parlé de Dario Benedetto récemment. Le journaliste ne le cache pas, il supporte l'Olympique de Marseille depuis sa plus tendre enfance. Interview alors qu'il s'apprête à prendre plus de place cet été, avec les vacances des "tauliers". 

Est-ce que c'est compliqué dans une émission de débat en ce moment d'avoir l'étiquette de supporter de l'OM ? 
Jonatan MacHardy : "Non pas du tout. C'est vrai que je le revendique peut-être plus que les autres mais tout le monde a un club préféré. Je fais beaucoup d'émissions avec Ludo Obraniak, bon lui son club de coeur c'est Lille. Mais notre rôle c'est de rester objectif. Après, en tant que supporter marseillais, comme une grande majorité, je suis beaucoup plus dur avec l'OM que ceux qui ne sont pas supporters. On est plus sévères mais plus lucides. C'est sûr je préfèrerais que l'OM soit en Ligue des champions, qu'ils aient un budget intéressant pour le mercato, mais ce n'est pas le cas et on fait avec. Si tu regardes bien le club depuis qu'il a été racheté par McCourt ça va être une période hyperintéressante. Il va falloir faire avec des bouts de ficelle et c'est là qu'on va voir ce que Jacques-Henri Eyraud et Andoni Zubizarreta ont dans le ventre". 

Est-ce que desfois tu t'es dit qu'on s'est servi de ton amour pour l'OM pour contrebalancer avec Riolo, Ducrocq ou Rothen ? 
J.Mc.H : "Sur l'antenne, il y a quand même aussi Eric Di Meco et Rolland Courbis, pas besoin de vous dire quel club est dans leur coeur. Si je te dis oui, ça veut dire que Daniel Riolo par exemple ne serait pas objectif quand il parle de l'OM. Mais si on écoute point par point ses déclarations dans les émissions, c'est toujours argumenté. Alors je sais qu'on ne pourra pas faire changer d'avis certains sur les réseaux sociaux mais dans l'autre sens ça marche aussi. Quand je donne mon avis sur le PSG, ce n'est pas pour les bâcher gratuitement, je donne mon avis j'essaie de voir ce qui va et ce qui ne va pas de la manière la plus objective possible. Pareil quand je parle de Lyon. On fait vachement attention à ça quand on prépare nos émissions. Après, c'est vrai, entre nous, on se chambre, comme cela se passe dans toutes les bandes de potes. Mais une fois à l'antenne, on a tous à l'esprit qu'on est là pour organiser le débat".