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Isla : "Je serais heureux de continuer ici, mais..."
InterviewPublié le 01/12 à 15:54

Isla : "Je serais heureux de continuer ici, mais..."

Titulaire depuis quelques matchs au milieu de terrain, Mauricio Isla peut enfin enchaîner les matchs sous le maillot olympien. Profitant de la méforme de Lucas Silva, le Chilien a montré de bonnes dispositions. Le joueur est revenu en conférence de presse sur son début de saison et ses rapports avec Marcelo Bielsa. Isla évoque également son avenir, lui qui est prêté jusqu'à la fin de saison.

Tu as trouvé le temps long avant de trouver ta place à l'OM ?

Mauricio Isla : "Je m'entraîne tout le temps pour jouer, après il y a un entraîneur qui décide, mais je suis très satisfait d'avoir enchaîné trois matchs comme titulaire."

Qu'est ce que t'a apporté Bielsa avec le Chili, et as-tu parlé de l'OM avec lui ?

M.I. : "Plusieurs joueurs ont eu plaisir à travailler avec Bielsa, et nous disons tous la même chose. C'est un entraîneur tourné sur le côté tactique, sur la rapidité, sur le jeu d'attaque et l'unité du groupe. Il donne de la confiance, et j'ai vécu ça avec le Chili. J'ai eu l'occasion de parler avec lui de l'OM, il voulait me ramener ici il y a quelques années déjà, je lui avais dit que j'étais disponible. Plus tard il a renoncé. Ça a toujours été agréable de travailler avec lui."

Tu es actuellement prêté à l'OM, ton souhait est de rester ?

M.I. : "Oui, bien entendu, mais il reste beaucoup à faire. Il faut que je travaille pour avoir cette chance-là. Il faut que je démontre ce que je vaux pour avoir cette opportunité. Mais si j'ai cette possibilité, je serais très heureux de pouvoir continuer ici."

De toutes les équipes où tu as évolué, l'OM est celle qui se rapproche le plus de l'Amérique du Sud ?

M.I. : "Oui, bien entendu. Lors de ma présentation, j'avais dit que Marseille c'est un peu l'Amérique du Sud, par ses supporters, son stade, sa population qui vit le foot à 100%. Je me sens comme à la maison, comme au Chili. De par son histoire, l'Om doit lutter pour les premières places, et pour cela il faut travailler. C'est un championnat difficile, et il faut que l'on puisse arriver dans le haut du classement."