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Garcia : "On est le parent pauvre du VAR"
InterviewPublié le 01/03 à 01:21

Garcia : "On est le parent pauvre du VAR"

La réaction de l'entraineur de Lyon Rudi Garcia après le match nul contre l'OM (1-1). Il revient notamment sur les faits d'arbitrage...

Rudi, c'est un mauvais point ou un bon point ?

Rudi Garcia : "Non, c'est un mauvais point vu l'entame de match. Après, ça devient un bon point parce qu'on joue à dix pendant les 20 dernières minutes. Si on n'a pas gagné c'est d'abord de notre faute, parce que je pense qu'on s'est un peu arrêtés de jouer alors qu'on avait bien débuté et qu'on a mis un joli but. On avait une bonne maîtrise technique et puis on a remis Marseille dans la course en perdant des ballons et en leur permettant surtout de s'approcher de notre but et d'obtenir des coups de pied arrêtés là où ils sont dangereux. Après, on a été victimes de faits de jeu parce que le premier jaune de Lucas Paqueta l'envoie au vestiaire à la 70e minute sur son 2e jaune. J'espérais qu'on gagne à dix. Memphis a marqué mais a été logiquement signalé hors-jeu. Quand on ne peut pas gagner, c'est bien de ne pas perdre. La course continue même avec ce point".

Pourquoi avez-vous perdu la maîtrise du jeu ?

R.G. : "On regardera, je pense qu'on a fait des choix plus compliqués. On a arrêté de trouver des joueurs entre les lignes et de jouer vers l'avant. Je pense que c'est surtout à cause de ça".

L'arbitrage est un des faits majeurs du match que retenez-vous ?

R.G. : "Je retiens qu'à priori je pensais qu'il y avait une règle, que quand le ballon touchait le corps et allait à la main, il n'y avait pas faute de main et pas penalty. Ce que je regrette, c'est le jaune, c'est ce que je vous disais parce que ça nous a mis à dix après. Mais je pense que c'est d'abord de notre faute et que si on avait continué à jouer le dernier quart d'heure de la première période, ça ne serait pas arrivé. Même si je pense qu'on est un peu le parent pauvre du VAR (il insiste sur le "du")... il ne peut être que masculin c'est pas possible, parce que si c'était une femme, il serait plus objectif, plus doux. Donc le VAR, pas la VAR. On est un peu le parent pauvre de ça. Mais ce soir, c'est d'abord de notre faute et de la faute de personne d'autre".

Mais Rudi, il y a une frappe qui effleure à peine le corps, mais dans un autre temps il n'y aurait pas eu de discussion pour ce penalty...

R.G. : "Il y a eu un temps sans Monsieur VAR et un temps avec Monsieur VAR. J'en ai été un fervent défenseur, donc voilà. Mais il faut que les nouvelles règles soient suivies, pour nous comme contre nous. De toute façon, ça n'a pas changé grand-chose sur les interprétations. Tout ce qui est sujet à interprétation est sujet à erreur. On ne va pas s'attarder là-dessus ce soir".

A l'OM vous avez bien connu Jacques-Henri Eyraud, il n'est plus président. Un commentaire ?

R.G. : "En règle générale, on s'aperçoit souvent de la qualité des gens quand ils ne sont plus là. C'est souvent ce qu'il se passe dans pas mal de domaines".