OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille
Dib : "J'aimerais des joueurs sud-américains à l'OM"
InterviewPublié le 12/05 à 18:41

Dib : "J'aimerais des joueurs sud-américains à l'OM"

Ancien milieu de terrain adulé, puis directeur sportif à l'OM à la fin des années 90, Marcel Dib est resté chez lui, dans sa région, où il s'occupe désormais du club d'Aubagne (CFA2), toujours comme directeur sportif.

L'occasion de faire le point sur l'effectif marseillais et sur les nécessités de recrutement pour la saison prochaine avec celui que l'on surnommait "El Diablo". Interview :

- Marcel, comment le directeur sportif que tu es voit cet effectif ?

"Déjà, j'aime bien l'entraîneur et je souhaite qu'il reste. Il a commencé un travail et il doit le poursuivre car il a amené quelque chose à Marseille et pas qu'au club. La ville l'adore et des gens qui ne venaient plus au stade sont revenus pour lui, c'est important".

- Et concernant l'équipe ? Quel type de recrutement veux-tu voir la saison prochaine ?

"J'aimerais voir des joueurs choisis par Bielsa. Des joueurs d'Amérique du Sud par exemple, des Argentins, des Uruguayens. Des joueurs qu'il connait, quoi, comme des Espagnols également. Bref, des garçons qui pourraient s'adapter rapidement chez nous".

- Quels profils selon toi ?

"Il faudrait au moins un ou deux joueurs par ligne, et surtout des garçons d'expérience, car on a de très bons jeunes mais on manque de joueurs expérimentés. Peut-être deux défenseurs, un milieu et un attaquant, au moins quatre joueurs qui ont de la bouteille. On a encore vu dimanche dernier face à Monaco qu'il y avait de très bons jeunes, mais il doivent progresser".

- C'est plutôt derrière qu'il y a le plus de besoins ?

"Oui. Des attaquants, on en trouve, et puis il y a Batshuayi qui est déjà très fort. C'est derrière et au milieu qu'il y a urgence. Il faut de la qualité et du vécu, c'est primordial, et même sans gros moyens il faut être malins et trouver les bons profils. De vrais relais pour l'entraîneur qui tirent l'équipe vers le haut, et plutôt deux bons que quatre moyens !"