OM : la politique de l'Autriche
L'OM s'est imposé 1-4 contre Leverkusen. Un succès qui fait plaisir à tous. Édito.
On l'attendait. On a vu. Enfin. L'OM de Marcelo Bielsa a fait sa première apparition publique, en Autriche, loin de ses supporters. Le maillot collant, l'Argentin a pris place sur son banc. Gignac, le plus ancien de l'effectif portait, lui, le brassard rouge. Ça part de là, comme on dit.
On en a vu dans cette partie : des joueurs affamés, électrisés, et même cramés à la fin. Un entraîneur pas si fou, mais passionné par son métier, et qui aime par-dessous tout manier le verbe avec ses joueurs. Oui, ce n'était pas la performance de l'année, ce n'était qu'un match amical, le premier, qui plus est. L'an dernier, ce fut contre Sion, un match nul, 1-1. Nul, comme l'a été la saison. Offensif pourrait être le mot qui caractérise le match de samedi, espérons qu'il reflète les mois à venir. On s'est tellement ennuyé par le passé, que l'on mérite au moins ça. S'éclater devant la télé. Ou mieux, dans les travées des stades aux six coins de l'hexagone. Car c'est ça aussi le football : donner du plaisir.
Quant aux joueurs, certains étaient métamorphosés. Un célèbre entraîneur disait : "Au départ, un joueur, on le met devant, et s'il n'est pas bon, on le fait redescendre d'un cran, jusqu'à lui trouver sa place." Ça fonctionne. Romao ne dira pas le contraire. Le premier essai en défense centrale est concluant. On demande à voir sur la longueur. Car c'est ça aussi une saison : tenir le rythme. Et pour ça, on fait une confiance aveugle au staff de Bielsa...