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"Si Bielsa ne vient pas..."
InterviewPublié le 11/04 à 14:58

"Si Bielsa ne vient pas..."

Sur le plateau du Talk Show jeudi soir, les intervenants sont revenus sur l'effervescence liée à Marcelo Bielsa

Sur le plateau du Talk Show jeudi soir, les intervenants sont revenus sur l'effervescence liée à Marcelo Bielsa, dont le nom alimente toutes les conversations depuis une semaine. Devant l'ampleur des négociations avec le technicien argentin, qui doit donner sa réponse au plus tard le 15 avril, Bernard Bosquier estime que l'affaire ne doit maintenant plus tarder : "Il faut le prendre rapidement !" lance-t-il. Tony Selliez est lui conscient que le traitement médiatique de ce dossier Bielsa profite pour l'instant à l'OM : "Ça sert aussi à ne pas parler du reste pendant ce temps-là" glisse-t-il. Romain Canuti met donc en garde les dirigeants marseillais en cas d'échec de la venue de Bielsa. "S'il ne vient pas, ça risque de gronder sévèrement chez les supporters, et l'autre entraîneur qui sera pris saura clairement que c'est un plan B."

En attendant, il espère que Gabriel Heinze sera dans les bagages d'"El Loco" qui doit déjà venir avec deux adjoints, le Chilien Diego Reyes et l'Argentin Luis Bonini, lesquels ne sont pas francophones. "Heinze ça fait plus rever que Manuel Amoros (également cité pour épauler Bielsa)". Un bouleversement de staff qui "n'inspire que des bonnes choses" à Fabrice Céleschi qui veut un entraîneur qui à "on donne les clés" de tout le domaine sportif.

Quid donc de José Anigo ? Peut-il rester directeur sportif si Bielsa débarque ? "Je ne le vois pas quitter le club totalement, en revanche, prendre du recul, oui" répond Tony Selliez. Pour Romain Canuti, le discours d'Anigo le fait penser à "quelqu'un qui va rentrer en phase de négociation avec son employeur", tout comme le montre Vincent Labrune et sa formule "je souhaite qu'il soit heureux" qui, pour Canuti, veut dire : "je ne veux pas me mettre à la faute pour en donner le moins possible".