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Payet s'est enfin lâché en Bleu !
Autour de l'OMPublié le 30/03 à 11:02

Payet s'est enfin lâché en Bleu !

Hier dimanche, en clôture de cette semaine "FIFA", les Bleus de Didier Deschamps avaient pour objectif de séduire à nouveau, après la lourde gifle infligée au Stade de France par des Brésiliens en reconquête (1-3). C'est chose faite, avec une victoire nette et sans bavure face, il est vrai, à de modestes Danois (2-0).

Un match intéressant à plus d'un titre, permettant de faire le tour des solutions de rechange après avoir vu souffrir les "titulaires" à Saint-Denis. Le tour de magasin effectué par le sélectionneur a permis de s'assurer de la bonne tenue d'un Ruffier dans ses cages de Geoffroy-Guichard, du sérieux d'un Jallet rarement décevant, de la montée en puissance attendue d'un Kondogbia très prometteur et de la confirmation des talents de buteurs de Giroud et Lacazette, déjà très prolifiques en club. Restait pour nous la curiosité Dimitri Payet. Curiosité de savoir si sa forme actuelle étincelante sous le maillot olympien pouvait enfin transparaître au niveau international.

Des caviars à la louche

Message reçu cinq sur cinq par le Réunionnais qui fêtait pour l'occasion ses 28 ans, avec une prestation lumineuse sur le plan technique, notamment durant les soixante premières minutes. Payet n'a pas marqué, ni fait marquer, mais sa déviation géniale pour Griezmann sur l'ouverture du score de Lacazette a fait la différence (14e), et le reste a été à l'avenant. Ses caviars millimétrés, longs ou courts, ont illuminé le jeu des bleus à l'image de cette offrande pour le buteur lyonnais (24e) contré par Schmeichel (le fils), ou encore ces centres pour Griezmann ou Giroud qui auraient dû terminer au fond. Les observateurs ont d'ailleurs apprécié, comme L'Equipe qui lui décerne la meilleure note avec un 7 (comme Giroud et Lacazette), ou FootMercato (7,5).

"Comme on se retrouve", avec Valbuena

Souvent au dessus du lot cette saison dans le dispositif de Marcelo Bielsa (6 buts, 11 passes), Dimitri a pu faire parler sa technique soyeuse dans la même position de numéro 10 face aux Danois. "Le coach m'a mis dans les mêmes conditions qu'en club, confirmait-il au coup de sifflet final, c'est mon rôle de prendre le ballon et de servir les attaquants dans les meilleures conditions". Mission accomplie. Le temps du Payet collé à la ligne de touche semble révolu et il a prouvé hier soir à Deschamps qu'un distributeur inspiré pouvait faire le bonheur des attaquants. Seul un but lui a manqué, car ses frappes enroulées ont flirté avec le cadre, mais jamais très loin. Remplacé par Valbuena (82e), le titulaire habituel du poste, il s'est clairement posé hier soir en alternative très sérieuse au meneur moscovite. Tellement sérieuse qu'on attend avec impatience le savoureux rendez-vous avec nos voisins belges (et Michy) au mois de juin, pour mesurer les conséquence de sa prestation de St-Etienne.

Face aux caïds du milieu parisien

D'ici là, et très vite, c'est dimanche face à Paris et ses milieux autrement plus étouffants que les Danois, que Dimitri devra démontrer qu'il est désormais présent dans les rendez-vous au sommet. Il n'y aura d'ailleurs que ça dans cette affolante dernière ligne droite. L'homme-clé, c'est lui. Bielsa le sait depuis le début et il doit maintenant l'assumer, en Bleu comme en Ciel et Blanc, quel que soit l'adversaire.