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Ocampos, bonne pioche à retardement ?
Autour de l'OMPublié le 30/03 à 19:15

Ocampos, bonne pioche à retardement ?

Arrivé fin janvier de Monaco en prêt, cadeau surprise d'une fin de mercato plutôt calme, Lucas Ocampos n'a pas mis longtemps à remercier les dirigeants marseillais d'être allés le chercher sur le Rocher, où il ne jouait presque plus. Dès ses premiers pas, une semaine plus tard à Rennes, le jeune ailier argentin claquait son premier but, tirant l'OM d'une mauvaise embrouille (1-1). Des débuts en fanfare annonciateurs d'une belle histoire d'amour, comme souvent, entre l'OM et l'Argentine.

Les cartes sont rebattues. Thauvin traîne sa méforme, Ayew est à la CAN et Alessandrini galère avec sa cheville. Ocampos sera l'ailier droit, ou gauche, de l'OM et les trois autres se partageront l'autre côté. Mais ce qui paraissait évident début février ne l'est plus forcément aujourd'hui. Thauvin, en forme ou pas, reste une pièce maîtresse de Bielsa et le retour d'Ayew a mis tout le monde d'accord sur le côté gauche de retour d'Afrique. Du coup, Lucas alterne entre titularisations (rarement) et banc (souvent). Un événement aurait pu changer la donne avec son but refusé face à Lyon, mais Monsieur Bastien en a décidé autrement.

Résumés ainsi, ces deux premiers mois pourraient s'apparenter à un échec pour le jeune Argentin. Mais justement, Ocampos est très jeune (20 ans) et on peut considérer ces allers-retours entre le terrain et le banc comme un apprentissage. Il l'a déclaré lui-même il y a deux semaines, son prêt à l'OM n'est pas une affaire de quelques mois. Une qualification en LDC, même en tour préliminaire, devrait le faire basculer définitivement à l'OM. Le départ plus que probable d'Ayew en juin devrait lui ouvrir un boulevard, et ses quelques mois d'acclimatation s'avéreront finalement précieux. En attendant, Ocampos écoute Bielsa et continue d'apprendre. Son talent est incontestable et peut jaillir à tout moment. Dimanche, dans un Vélodrome explosif en mode argentin ? Chiche !