Leipzig, attention, le Vel' va exploser !
Hier mardi, les joueurs de l'AS Roma ont envoyé un signal retentissant à toute l'Europe en faisant exploser le grand Barça (3-0), pourtant invaincu cette saison en Liga et en Champions League. Mais les coéquipiers de Dzeko et De Rossi n'ont pas fait ça tout seuls. Il a fallu l'éclatante complicité d'un Stadio Olympico en fusion avec ses 56 000 tifosi remontés comme un seul homme. Une nuit magique que l'on attend demain jeudi à Marseille, et selon toute vraisemblance, tout est réuni pour y parvenir.
En effet, pour la première fois cette saison, le Vel' devrait faire salle comble avec plus de 61 000 spectateurs venus de la France entière pour voir triompher les hommes de Rudi Garcia. Certes, le RB Leipzig n'est pas le Barça, et le score à remonter (0-1) parait moins vertigineux que celui des Romains. Mais, peu importe. Cet OM-Leipzig est notre Everest à nous, et les supporters olympiens méritent eux aussi leur nuit magique. En ayant déjà mis la main sur 58 000 billets hier mardi, ils ont déjà fait leur part de boulot, et ce n'est pas terminé puisque le record de la saison (OM-PSG, 60 410) est sur le point de tomber, de même que le record en coupe d'Europe datant de 2004 (OM-Newcastle, 58 897).
Reste maintenant à faire péter le couvercle de la cocotte minute, et ça, on sait faire. Car, ce n'est pas tout de venir au stade, encore faut-il être capable de le retourner. C'est ce que s'appliqueront à faire les 60 000 furieux dès le coup d'envoi et jusqu'au bout de la nuit s'il le faut. Les Allemands le savent, eux qui ont déjà subi les décibels du Mur Jaune à Dortmund, ou la foudre des fous furieux de Besiktas en Champions League. À notre tour de leur faire déguster nos spécialités locales et d'achever ce qu'il reste de leurs tympans.
Enfin, et c'est le principal, un explosif n'est rien sans son détonateur. Ce rôle-là devra être assuré par onze morts de faim dès le coup d'envoi. Nos Olympiens devront être à la hauteur de leur public et se synchroniser avec sa ferveur. On ne voit pas d'autres manières de couper le jus d'un RB composé quasi exclusivement de jeunes pousses, certes talentueuses, mais encore tendres. Luiz, Bouba, Dimitri, Flo et les autres, mettez le paquet, étouffez-les, transpercez-les, on se charge du reste !