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Gloire à toi DD !
Autour de l'OMPublié le 11/07 à 17:05

Gloire à toi DD !

Le concept de "la chatte à DD" n'est pas nouveau, loin de là, même s'il fait fureur sur tous les plateaux TV ou radio depuis le début de la coupe du monde. Pour résumer, ce concept est très simple : tout ce que Didier Deschamps a gagné depuis le début de sa carrière, en sélection comme en club, est dû à sa chance légendaire et seulement à celle-ci. En fait, pour ces lobbyistes, dont plusieurs anciens coéquipiers ou collègues entraîneurs, le talent ou le travail de DD n'y sont pour rien. DD est toujours là au bon moment et au bon endroit, point barre.

De la chance, c'est tout ?

Ce travail de sape a débuté il y a plusieurs années, lorsque l'ancien Olympien a pris les rênes de l'AS Monaco, qu'il a hissée en finale de la Champions League. Dès sa carrière de footballeur terminée, il a eu la "chance" de débuter sa carrière de coach par le caviar, comme il a toujours eu la "chance" de jouer dans de grandes équipes, entouré de grands coéquipiers. Cette "chance" l'a suivi à la Juventus, dont il a pris les commandes grâce à ses contacts chez la Vieille Dame, bien sûr. Même chose à l'OM, où son doublé championnat/coupe de la Ligue en 2010 n'était dû qu'au travail de ses prédécesseurs, et peu importe si le club n'avait rien gagné depuis 17 ans. Encore une fois, son talent n'avait rien à voir, il était là au bon endroit et au bon moment, comme d'habitude. La preuve : tout un stade lui demandait de faire place nette deux ans plus tard, un soir de quart de finale de Champions League face au Bayern. Tout un stade ? Bizarre, quand même, car dans le même temps, une consultation sur Le Phocéen auprès de 20 000 supporters lui demandait de rester à 71 %. Encore un coup de "chance", ou un bug informatique, très certainement...

Un lobby incessant depuis des années

Dans la foulée, DD prend la tête de l'équipe de France en succédant à Laurent Blanc. 2014 : quart de finale de la CDM battu 1-0 par le futur champion du monde, 2016 : finaliste de l'Euro battu 1-0 par le Portugal (frappe sur le poteau de Gignac en fin de match, où était la "chance", là, au fait ?), 2018 : finaliste de la CDM ce dimanche. Là encore, la "chatte à DD" est invoquée. Rendez-vous compte, tous les favoris se sont vautrés un par un pour offrir un boulevard à Didier et sa "chance" légendaire. L'Argentine était à la rue, l'Uruguay pleurait Cavani et la Belgique n'avait rien à faire à ce niveau de la compétition. En fait, DD et les Bleus n'ont qu'à faire acte de présence pour aller au bout. Pas grand monde pour souligner que le sélectionneur fait de vrais choix, avec des Pavard et Hernandez que personne n'attendait, avec un Matuidi ailier gauche ou un Giroud maintenu coûte que coûte, et dieu sait qu'il lui en coûte depuis des années. Un peu comme à l'OM en 2010, où il a gagné pour certains parce qu'il avait le meilleur effectif français et de loin, ou avant tout parce que Bordeaux s'est effondré. Pourtant, Deschamps avait fait de vrais choix, avec Heinze arrière gauche dans le money time pour faire redescendre MBia d'un cran aux côtés de Diawara. DD fait aussi des choix en écartant des talents comme Benzema ou Rabiot au nom de la cohésion du groupe, mais là encore, on attend qu'il se plante pour rappeler combien ils étaient indispensables. Ces lobbyistes, qui chuchotent à l'oreille des journalistes et donc de l'opinion publique depuis des années, sont en train de perdre leur pari, mais il leur reste encore l'espoir de le voir se planter en finale.

Un palmarès stratosphérique, pourtant...

Pourtant, il y a une autre lecture, bien plus simple, et il suffit de se documenter. On s'aperçoit que DD a porté le brassard de capitaine dès sa première sélection en équipe de France minimes à l'âge de 14 ans, et qu'il ne l'a jamais quitté tout au long de sa carrière, en club comme en Bleu avec ses 103 sélections. On s'aperçoit également que le DD joueur a soulevé tous les trophées existants et se classe troisième mondial en terme de palmarès derrière Maldini et Matthaüs, même si Sergio Ramos n'est plus très loin. Il est également le premier entraîneur de l'histoire de l'EDF à atteindre la finale de deux tournois majeurs et le seul à avoir disputé deux finales de CDM comme joueur et entraîneur, avec Mario Zagallo et Franz Beckenbauer. C'est bon ? Ça vous suffit ? Vous la ramenez encore avec la "chatte à DD" ? Merci Didier, toi qui, on le sait, nous lis souvent, même si tu as peut-être autre chose à faire en ce moment. Nous savons tout ce que nous te devons ici, à l'OM comme en Bleu, et nous ne l'oublierons jamais. Gloire à toi DD !