Et les Marseillais agressés à Nice, on en parle ?

Dimanche soir, malgré l'interdiction de déplacement infligée aux supporters marseillais à l'Allianz Riviera (officiellement pour des raisons de sécurité), de nombreux fans olympiens ont tout de même pris place dans la nouvelle enceinte des Aiglons, disséminés parmi les fans de l'OGCN.

Si dans un premier temps tout s'est bien déroulé, les choses se sont gâtées au moment où l'OM a pris l'avantage dans cette rencontre grâce à Isla. À ce moment-là, les supporters olympiens présents dans le stade ont manifesté leur joie, ce qui a déplu aux fans locaux. Des supporters marseillais ont alors été pris à partie par leurs homologues niçois, évidemment bien plus nombreux.

#OGCNOM après but des Marseillais isolés ont montré leur joie & sont pris à partie par niçois @OM_Officiel #TeamOM pic.twitter.com/AQMlePF3Ks

— Karim Attab (@karimattab) 14 février 2016

Plusieurs accrochages ont alors été constatés dans le stade, sans que cela interpelle quiconque. On n'ose imaginer ce qui serait arrivé si de tels incidents s'étaient déroulés au Vélodrome... Toutes les commissions possibles et imaginables se seraient certainement saisies de l'affaire.

Sans compter la canette qui est passée à quelques centimètres de la tête de Romain Alessandrini. On a vu des sanctions pour moins que cela, pour des jets de boulettes en papier par exemple...

Alors il est vrai que les supporters marseillais étaient censés rester chez eux dimanche soir, et ne pas tenter le diable en allant s'isoler au milieu des supporters adverses. Mais justement, si les autorités avaient autorisé le déplacement des supporters adverses, ces incidents ne seraient pas arrivés. Les fans marseillais auraient été regroupés en tribune visiteurs. En décrétant des interdictions à tour des bras, les effets pervers s'en font ressentir...

À un peu plus de quatre mois de l'Euro 2016 en France, il s'agirait de se pencher sérieusement sur le problème, et arrêter de proposer des solutions qui n'en sont pas...

> Retrouvez en vidéo le coup de gueule de René Malleville, lui aussi présent à Nice dimanche et qui a dû cacher son maillot de l'OM sous peine de ne pas entrer... en loges !