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Du Tapie en puissance (1) : Anecdotes du passé
Autour de l'OMPublié le 17/03 à 10:41

Du Tapie en puissance (1) : Anecdotes du passé

Invité à l'émission de Thierry Ardisson sur Paris Première : « 93, faubourg Saint-Honoré », Bernard Tapie accompagné de Basile Boli ont mis l'ambiance sur le plateau. Revivez les moments forts de cette émission.

Thierry Ardisson : Il était cher un mec comme Basile ?

Bernard Tapie : Très, mais attend c'est lui qui me fait gagner la Coupe d'Europe. Chez moi, il a pris dix fois ce qu'il a pris à Auxerre.

Basile Boli : Non pas dix fois...

Bernard Tapie : Hein ! Tu veux que je te dise les chiffres ! (rires)

Thierry Ardisson : Et qui vous a payé le mieux Basile ?

Basile Boli : Les japonais...

Bernard Tapie : Menteur, t'as pris moins qu'avec moi, même avec les japonais. Espèce de menteur, mais il est pas croyable... (rires)

[...]

Bernard Tapie : Je raconterais bien une anecdote mais je sais pas si tu oseras le reconnaître, alors je vais pas...

Basile Boli : Vas-y, vas-y (rires)

Bernard Tapie : J'avais des manières de management qui n'avaient rien à voir avec ce qui existe dans le football. Il y a une chose qui est totalement déconseillée, et pour cause, c'est qu'avant un grand événement, à la veille d'une finale par exemple, c'est de laisser les mecs avec les gonzesses pour faire les cons... d'abord parce que tu y perds de l'énergie, de la concentration...

Thierry Ardisson : Toi tu penses qu'il ne faut pas baiser avant les matchs ?

Bernard Tapie : Moi je pense tout le contraire. Je suis le seul. Et un jour, on allait à Brest puis on faisait la finale de la coupe de France à Paris contre Monaco et on ne retournait pas à Marseille... Bon, ou je mets des militaires dans les couloirs parce que tous ces cons de présidents ne se rendent pas compte que toutes les équipes quand elles viennent la veille à Paris, les mecs la nuit, ils se cassent et il vont faire les cons... ou moi je leur ai dit, on ne va pas faire les cons à Paris car vous n'avez pas besoin de le faire, j'amène le matos ici... Goethals mon entraîneur, qui est à côté dit (il prend alors l'accent belge : ben non président , vous pouvez pas faire une chose pareille hein ? On rencontre Monaco en finale demain, c'est pas possible ça ?)... D'accord, et on lui file du tranxène plein la purée... A 9h il est couché. Et moi je prévois du matos pour qu'ils soient tous servis chacun dans sa chambre. Penses-tu, ces espèces de morfales, tous dans une seule piaule (rires). Sur les 14 joueurs, y'en a seulement deux trois, dont Basile (rires), qui n'ont pas voulu... Et après ça a été la plus grande partouse... Le lendemain, on écrasait Monaco. Ces mecs là, ils ont besoin pour être totalement en haut de leur forme, de faire sécréter tous leurs éléments naturels que sont la cortisone, l'adrénaline, la testostérone qui sont dans leur propre corps...

M.V.