OM Actualités Foot de l’Olympique de Marseille
C1 OM : le droit d'y croire encore ?
Autour de l'OMPublié le 28/10 à 16:00

C1 OM : le droit d'y croire encore ?

En perdant ses deux premiers matchs, l'OM a sérieusement compromis ses chances de sortir de sa poule.

Et dire qu'ils sont tous restés pour ça. Pour vivre cette fameuse Champions League, arrachée de haute lutte la saison dernière. Tous, ce sont les joueurs qui étaient susceptibles de partir cet été, avec lesquels le club comptait soulager ses comptes. On pense à Florian Thauvin, Morgan Sanson, Kevin Strootman, Valère Germain voire Duje Caleta-Car ou Bouba Kamara. On pense aussi à André Villas-Boas, bien décidé à quitter le navire puis finalement convaincu par ses joueurs de poursuivre l'aventure avec eux. Tout ça pour elle, cette compétition reine qu'il fallait absolument vivre au Vélodrome sous le maillot Ciel-et-Blanc, après sept années d'absence. Pour l'instant, c'est raté. En seulement deux matches, tout ce beau monde doit évidemment revoir ses ambitions à la baisse, car le rêve de vivre un huitième de finale en février semble désormais très loin.

La double opposition face à Porto va constituer l'ultime occasion pour l'OM de faire oublier son entrée en matière cataclysmique et de faire renaitre l'espoir

Évidemment, le football n'est jamais à l'abri de retournements de situations et c'est pour ça qu'on l'aime. C'est aussi pour ça que nous serons fidèles au poste, ou plutôt devant notre poste pour le prochain épisode à Porto la semaine prochaine. On espère surtout que les Olympiens entreront sur la pelouse de l'Estadio do Dragão dans d'autres dispositions et dans un autre état d'esprit. Tout simplement parce que cette double opposition (OM-Porto aura lieu trois semaines plus tard) va constituer l'ultime occasion pour l'OM de faire oublier son entrée en matière cataclysmique et de faire renaitre l'espoir. Un Porto qui s'est incliné à City lors de la première journée et qui s'est rattrapé hier mardi en disposant de l'Olympiakos 2-0. Soyons honnêtes, on ne va pas miser lourd sur un tel exploit. Pas avec cet OM incapable d'exister face à ses deux premiers adversaires, d'autant que les Portugais n'ont pas forcé leur talent pour venir à bout des coéquipiers de Valbuena. Alors, peut-on imaginer des Olympiens transfigurés au point de remporter ces deux manches ? Dans l'état actuel des choses, non. Mais dans un scénario rêvé, l'idée d'une équipe piquée au vif, d'un Payet ressuscité, d'un Benedetto sorti de sa torpeur ou d'un coup de patte génial de Thauvin nous poussera à y croire, comme toujours. L'idée aussi d'un Villas-Boas transfiguré par l'envie de se rappeler au bon souvenir de Porto, son club, celui dont il rêve de prendre un jour la présidence. Ces histoires existent en football et on va s'y accrocher.

Une qualification à l'arraché pour l'Europa League serait déjà une belle surprise, car avec ce départ raté, pas sûr que nous méritons mieux que ces matches du jeudi soir

Dans ce scénario fantasmé, un OM avec six points de plus et un Olympiakos doublement défait par Manchester City relanceraient la machine à rêves. Il ne resterait plus qu'à marcher sur les Grecs au Vélodrome le 1er décembre pour (presque) toucher du doigt le ticket d'entrée pour février. Avec, dans le même temps, un nouveau revers de Porto face à City, le dernier match au Manchester Stadium compterait même pour du beurre. Évidemment, ce plan relève de la fiction aujourd'hui. On peut même estimer qu'une qualification à l'arraché pour l'Europa League serait déjà une belle surprise, car avec ce départ raté, pas sûr que nous méritons mieux que ces matches du jeudi soir. Pour cela, il y a encore de la place, à condition d'en avoir envie. Cette envie d'être compétitif dont on doute après ces deux premières prestations low-cost. L'envie et la capacité d'ailleurs, tant les Olympiens semblent eux-mêmes s'interroger sur leur propre niveau. Ils ont désormais une semaine pour s'en persuader, avec peut-être la possibilité d'une préparation facilitée par un report probable d'OM-Lens. Le jeu en vaut la chandelle, mais il va falloir montrer autre chose. Tout, en fait, car pour l'instant, on ne voit rien.